Info Covid
Du fait de la situation sanitaire, L’ahah vous accueille désormais du lundi au samedi de 10h à 17h, sur rendez-vous (info@lahah.fr). Découvrez dans Actualités notre programmation et ses différentes modalités de diffusion.
Un engagement
Proposant un accompagnement dans le temps et sur-mesure, L’ahah entend s’engager auprès des artistes plasticien·ne·s.
Afin d'accroître la visibilité des artistes qu'elle soutient, L'ahah développe des outils de diffusion: expositions, publications, éditions.
Au cours de cinq années de collaboration les artistes se voient proposer, à Paris, deux expositions personnelles dotées de projets de publication et d'édition. Dans le temps imparti, un espace d'exposition auto-géré est mis à leur disposition.
Dans la perspective d'un accompagnement plus conséquent, L'ahah envisage de convoquer d'autres champs disciplinaires.
Enfin, L'ahah ambitionne d’être caisse de résonance aux niveaux national et européen des initiatives de structures alternatives. Dans cette optique, elle envisage de diffuser leur travail et leurs publications, de relayer leurs actions.
L’ahah est une association à but non lucratif, créée en juin 2017. Elle dispose actuellement de trois espaces à Paris et à Ris-Orangis / Grand Paris Sud dont les qualités déterminent le format des expositions programmées à partir de l'automne 2018.
#Griset
Le 4 cité Griset, siège social de L'ahah, propose quatre expositions par an. On y trouve un espace de consultation et de librairie.
#Moret
Le 24-26 rue Moret est la vitrine de l’association. De plus petit format, l'espace accueille cinq expositions par an.
#La Réserve
Situé à Ris-Orangis, le lieu sera entièrement géré par les artistes membres de l'association. L'ahah en relaiera la programmation.
Des artistes
Des actualités
En cours
23.01 → 27.03.21 | Jeffrey Silverthorne | Pleasures, Sadness, Sometimes | #Griset #Moret | ↗ |
septembre 2020-juin 2021 | Nour Awada et Emilie McDermott | Groupe de recherche : [Re]production, penser la maternité dans l'art contemporain | #Griset #Moret | ↗ |
à partir du 02.02.2021 | Jade Tang | Rendez-vous inaugural : Caresser l'histoire | YouTube, IGTV | ↗ |
à partir du 12.02.2021 | Artpress | Table ronde autour du dossier thématique «L'abstraction aujourd'hui» | YouTube, IGTV | ↗ |
23.01 → 27.03.21 | Jeffrey Silverthorne | Pleasures, Sadness, Sometimes | #Griset #Moret |
Jeffrey Silverthorne
Pleasures, Sadness, Sometimes
Double exposition du samedi 23 janvier au samedi 27 mars 2021
À #Griset et #Moret du lundi au samedi de 10h à 17h sur rendez-vous

Jeffrey Silverthorne, My mother, Nantois, 2019 © Jeffrey Silverthorne
Pour son retour en France, l’immense Jeffrey Silverthorne investira les deux espaces de L’ahah, #Griset et #Moret, avec une exposition personnelle dont le titre doux-amer rappellera à celles et ceux qui connaissent déjà l’œuvre du photographe américain sa terrible lucidité. Avec humour, toujours – qu’il esquisse un sourire tendre ou dresse un sourcil gêné...
Pour celles et ceux qui découvriront le travail de l’artiste, membre de L’ahah depuis sa création,
Pleasures, Sadness, Sometimes proposera un voyage à travers les différentes séries et époques de son œuvre et, s’affranchissant de toute chronologie, fera converser des photographies datant des années 1970 jusqu’à nos jours, incluant ses plus récentes productions, encore inédites.
De ces conversations entre photographies, qu’amplifieront certainement les regards complices, bruissera l’évidence : celle d’une incroyable inventivité formelle et d’une cohérence intellectuelle jamais démentie ; celle d’une complexité à l’image de l’existence – de plaisirs, de tristesse, de parfois.
«De ses premiers Polaroids (1968) à ses récents travaux, Jeffrey Silverthorne n’a eu de cesse d’interroger le désir et la mort. Les corps, alanguis ou terrassés, rencontrés au gré des hasards ou savamment mis en scène, agissent comme des points de contact entre le monde réel et les grands récits. Mais ni le caractère irruptif du quotidien, ni les artifices de la pose ne peuvent dissiper le mystère du temps et de l’inspiration créatrice, au cœur de l’œuvre de l’artiste.»
Sonia Voss, prélude au texte d'exposition. Le texte spécifiquement écrit pour l’exposition Pleasures, Sadness, Sometimes sera disponible durant toute la durée de l’exposition.
Né à Hawaï en 1946, Jeffrey Silverthorne vit et travaille à Providence, Rhode Island aux États-Unis. Parmi les expositions personnelles récentes de sa prestigieuse carrière internationale de photographe, on peut citer les rétrospectives de la Deichtorhallen de Hambourg en 2016, celles du FoMu d’Anvers 2015, ainsi que celles du Musée Nicéphore Niepce de Chalon-sur-Saône en 2014 et de la galerie VU’ aux Rencontres de la photographie d’Arles en 2008. Jeffrey Silverthorne a pris part à de nombreuses expositions collectives, notamment en France à la galerie Suzanne Tarasieve en 2015 et en 2008 à la Bibliothèque nationale et à la Maison d’art Bernard Anthonioz de Nogent-sur-Marne. Jeffrey Silverthorne est membre de L’ahah depuis 2017.
septembre 2020-juin 2021 | Nour Awada et Emilie McDermott | Groupe de recherche : [Re]production, penser la maternité dans l'art contemporain | #Griset #Moret |
Groupe de recherche
[Re]production, penser la maternité dans l'art contemporain
2020 • 2021
L'ahah #Griset, 4 cité Griset 75011 Paris
L'ahah #Moret, 24-26 rue Moret 75011 Paris

La fille d’Emilie McDermott à 20 mois lors d’une visite au Palais de Tokyo, 2017. Photo © Emilie McDermott
[Re]production, penser la maternité dans l'art contemporain est un projet de recherche initié et mené par les artistes Emilie McDermott et Nour Awada. Toutes deux artistes et mères, elles ont d'abord interrogé ensemble le triangle maternité/création/carrière, avant de décider d'ouvrir la recherche à de nouveaux témoignages.
De quelle manière les artistes femmes intègrent-elles la maternité à leur carrière artistique ? Quelle place le monde de l'art, en tant que système social et économique, donne-t-il à la maternité ?
[Re]production a pour ambition d'ouvrir un espace de recherche et de parole par le biais de rencontres collaboratives, tables rondes ouvertes au public, workshops de création et restitutions performatives. Enfin, une plateforme numérique qui regroupera des interviews et témoignages sera créée fin 2021.
C’est le 26 mars 2020 que devaient avoir lieu les deux premières présentations de ce projet au Paris College of Art et le 16 mai 2020 aux Beaux-Arts de Paris sur une invitation de l’association Cercle Chromatique.
Reportées en raison des mesures sanitaires liées à l’épidémie de COVID-19, L’ahah a le grand plaisir de les recevoir cet automne dans le cadre d’un nouveau partenariat, pour une série de séances de travail autour des résultats du questionnaire qu’elles ont établi (pour participer, c’est ici : forms.gle/y1SGsmauMBL3fFMo9) puis pour des restitutions publiques dont les modalités restent à imaginer ! #StayTuned
Née à Beyrouth en 1985, Nour Awada (nourawada.com) est diplômée de l'École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris en 2012, après une licence en Arts Plastiques à la Sorbonne. Lauréate du Prix François Schneider en 2012, du Prix Icart en 2015 et du Prix International Françoise pour l’Œuvre Contemporaine en 2018, son travail de sculpture et de vidéo a été exposé en France et à l’étranger. Fondatrice du LAP – Laboratoire des Arts de la Performance, elle développe depuis deux ans une pratique de la performance qu’elle active individuellement ou collectivement, faisant appel à des interprètes professionnel·le·s ou amateur·rice·e·s (ex. : Toucher le soleil avec des adolescent·e·s d’un collège de Seine-Saint-Denis en partenariat avec le centre d'art Mains D'Œuvres, Les passeurs au Palais de Tokyo avec les artistes du LAP sur une invitation du Réseau Tram, Le bruit et le signal à Lafayette Anticipations interprétée par les data scientists de l’entreprise Ekimetrics, etc.) Nour Awada est actuellement en résidence au centre d'art Le Crédac à Ivry-sur-Seine et artiste invitée à la Fondation Thalie à Bruxelles.
Emilie McDermott (emiliemcdermott.com) est une artiste franco-américaine diplômée de l’École nationale supérieure d’arts de Paris-Cergy. Elle a grandi à Washington DC, où elle s’est formée à la danse à la Washington School of Ballet. Son parcours protéiforme l’a amené par la suite à étudier à l’ESCP, à travailler dans le domaine du design, avant de reprendre des études en arts plastiques à l’Université Paris 1 puis à l’ENSAPC. Pratiquant la performance, la vidéo et l’installation, elle a pu montrer son travail dans différents festivals et expositions (Palais de Tokyo à Paris, Traverse Vidéo à Toulouse, L’Oeil d'Oodaaq à Rennes, FRAC Franche-Comté à Besançon, UrbanApa à Helsinki, etc.) Elle est, par ailleurs professeure d’enseignement artistique à l’Institut Supérieur des Beaux-Arts de Besançon. Son travail récent s’articule autour de l’odorat et des relations entre notre mémoire individuelle et collective et ses odeurs. Aussi, elle a reçu le soutien et une bourse de création de la DRAC Bourgogne Franche Comté en 2020, pour Homing, un projet d’installation olfactive en cours.
à partir du 02.02.2021 | Jade Tang | Rendez-vous inaugural : Caresser l'histoire | YouTube, IGTV |
Rendez-vous inaugural avec Jade Tang et Claire Kueny
Caresser l'histoire
À partir du mardi 2 février, 19h
Du fait de la situation sanitaire, l'évènement se tiendra en ligne sur la chaine youtube de L'ahah et sur IGTV @lahah.association

© Jade Tang
En ce rendez-vous inaugural l’artiste plasticienne Jade Tang présente la genèse et les enjeux de son projet Caresser l’histoire, qui, se déployant en contexte de chantiers d’aménagements urbains où se superposent des fouilles d’archéologie préventive, met à nu le processus par lequel l’histoire est dévoilée tout en accomplissant le projet qui l’a motivée*.
En compagnie de Claire Kueny, historienne de l’art aux pratiques poreuses, Jade Tang retrace la manière dont les chantiers urbains et archéologiques se sont progressivement introduits dans sa démarche en évoquant ses expériences artistiques et précise ainsi sa méthode de travail, sur les terrains parcourus. Les matériaux qui sont présentés sont le point de départ de sa réflexion et les prémices de ses réalisations à venir.
En effet dès automne 2019, Jade Tang s’ embarque sur le terrain de chantiers d’aménagements urbains où ont lieu d’autres chantiers... ceux des fouilles d’archéologie préventive. Là où elle pensait principalement observer l’histoire d’une ville, de ses habitant·e·s ainsi que de son bâti, auprès des archéologues et des ouvrier·e·s, elle va découvrir que les arbres et d’autres végétaux ont, eux aussi, une présence commune et récurrente dans chacun des chantiers où elle se rend. Le projet Caresser l’histoire s’intéresse à ces actant·e·s, dans une perspective à la fois historique et contemporaine et s’attardera sur ce moment-clef du chantier : cet espace-temps en transition.
*Caresser l’histoire est un projet mené par Jade Tang, lauréat 2020 du Fonds Régional pour les talents émergents (FoRTE), financé par la Région Île-de-France et réalisé en partenariat avec L’ahah.
Ce rendez-vous inaugural est le premier d’une série en ligne ou à L'ahah, ponctuant le processus de recherche de Jade Tang de moment de restitutions publiques et adoptant des formes diverses au gré des rencontres et des avancées (conférences, tables rondes, séminaires, ateliers, journée d’étude, exposition, etc.)
Porté par un intérêt profond pour les environnements et les matérialités mouvantes, le travail de l’artiste Jade Tang (née en 1990) évolue dans un écosystème d’idées et de formes, entre sculptures et sciences humaines et sociales, entre enquêtes de terrain et productions plastiques. Ainsi, sa pratique existe aussi bien dans des expositions (FRAC, artist-run-space, galerie, ou musée) que dans des publications (Talweg de Pétrole Éditions, Images Re-vues de l’EHESS et du CNRS-INHA, revue Possible, Leroy Merlin Sources) ou encore sous la forme de performances (Théâtre des Amandiers, Nanterre) ou d’outils dédiés à la réflexion (comme le site saisirlechantier.com) Elle se déploie sur un temps long. Ces dernières années, l’articulation entre pratique plastique et démarche anthropologique l’ont notamment conduite à travailler sur les chantiers, passant de la rénovation domestique à l’archéologie préventive en milieu urbain.
Claire Kueny est docteure en histoire et théorie de l'art, autrice d'une thèse sur l'utilisation des ombres projetées dans la sculpture au 20e siècle soutenue à l'Université Paris 8. Enseignante à l'Institut Supérieur des Beaux-Arts de Besançon et critique d'art, ses recherches portent principalement sur la création contemporaine - et la sculpture en particulier. Elle travaille actuellement sur les notions de temps, de magie et de chantier, qui reflètent son attachement autant aux dimensions matérielles de l’art, qu’à ses réalités sensibles et enchanteresses.
à partir du 12.02.2021 | Artpress | Table ronde autour du dossier thématique «L'abstraction aujourd'hui» | YouTube, IGTV |
Table ronde avec l'équipe de la revue Artpress "L'abstraction aujourd'hui"
À partir du vendredi 12 février, 19h en ligne sur la chaine YouTube de L'ahah et sur nos réseaux sociaux.

À l’occasion de la parution de son numéro 485 (février 2021), l’historique revue Artpress investit L’ahah le temps d’une table ronde modérée par Romain Mathieu, historien de l’art et critique d’art, concepteur et coordinateur du dossier thématique dudit numéro intitulé «L'abstraction aujourd'hui». Avec lui, les différent·e·s contributeur·trice·s poursuivront quelques-unes des pistes tracées dans la revue et en ouvriront peut-être d’autres... Seront donc présent·e·s pour ce faire (sous réserve) : la directrice de la rédaction d’Art press Catherine Millet, et le critique d’art Karim Ghaddab, ainsi que les artistes Claire Colin-Collin et Claire Chesnier (artiste membre de L’ahah) qui reviendront plus longuement sur l’article qu’elles y ont écrit à quatre mains.
Claire Chesnier est née en 1986 à Clermont-Ferrand. Elle vit et travaille à Paris. Lauréate du Prix agnès b. des Amis des Beaux-arts de Paris et du Prix Talents Contemporains de la Fondation François Schneider (Fondation de France), son oeuvre a fait l'objet de nombreuses expositions notamment à la Galerie du jour agnès b. Paris, à la Galerie Jocelyn Wolff Paris, à la Maison des Arts de Pékin, à L’art dans les chapelles, à La Banque de Béthune, aux Tanneries d’Amilly, au FRAC Auvergne ainsi qu’au MAC/VAL. Soutenue par la Galerie ETC à Paris, Claire Chesnier rejoint l’association L’ahah en janvier 2020.
Claire Colin-Collin est née en 1973 à La Tronche (Isère). Elle vit et travaille actuellement à Pantin. Sa peinture est soutenue par la galerie Béa-Ba à Marseille. En 2019, elle expose à la galerie Frey à Salzburg (Autriche), à la galerie Béa-Ba avec Marie-Claude Bugeaud et Didier Demozay, et à l'Atelier 3D de Limoges avec Jean-François Demeure. Cette même année, elle présente une peinture murale à la Progress Gallery dans «L'autre partie du ciel». Elle a également été résidente au Domaine de Kerguéhennec (Bignan, Morbihan) et y a présenté son travail lors de l'exposition «PÉPINIÈRE 19», en 2020.
Catherine Millet est écrivain et critique d’art, directrice de la rédaction d’Art press, revue à la fondation de laquelle elle a participé en 1972. Elle est l'autrice de nombreux ouvrages sur l'art contemporain parmi lesquels Yves Klein (éd. art press/Flammarion, 1982), L'Art contemporain en France (éd. Flammarion, 1987, nouvelle édition mise à jour, 1994 puis 2005, 2015), L'art contemporain, histoire et géographie (éd. Flammarion 1997, nouvelle édition augmentée, « Champs Flammarion », 2006), Dalí et moi (Gallimard, 2005), Le Corps exposé (Cécile Defaut, 2011). En tant que commissaire d'expositions, elle a entre autres réalisé : Baroque 81 (Musée d'Art moderne de la Ville de Paris, 1981), Douze artistes français dans l'espace (Tokyo, Séoul, 1985). Elle a également été commissaire de la section française de la Biennale de São Paulo en 1989, qui a reçu le Grand Prix du meilleur pavillon, et commissaire du Pavillon français pour la Biennale de Venise 1995. En 2001, elle a publié aux éditions du Seuil : La vie sexuelle de Catherine M., ouvrage qui a fait l'objet de plus de quarante traductions, puis en 2003, aux éditions Stock, Riquet à la houppe, Millet à la loupe, et en 2008, Jour de Souffrance, aux éditions Flammarion. Catherine Millet a publié son troisième ouvrage autobiographique, Une enfance de rêve, en avril 2014. D'art press à Catherine M., livre d'entretiens avec Richard Leydier paraît en 2011 aux éditions Gallimard. En 2012 et 2013 plusieurs événements et publications ont marqué l'anniversaire des 40 ans d'artpress, en particulier un album rétrospectif aux éditions de La Martinière et trois journées de rencontres, conférences et concerts à la Bibliothèque Nationale de France. En 2017, Catherine Millet publie Aimer Lawrence aux éditions Flammarion.
Karim Ghaddab est critique d’art, membre de l’AICA (Association Internationale des Critiques d’Art).
Il a écrit de très nombreuses préfaces de catalogues et collabore régulièrement à la collection « Beautés » (éditions Lienart). Parallèlement, il a assuré le commissariat scientifique de la première rétrospective de Marc Devade (musées de Coblence, Allemagne, et de Tourcoing en 2003-2004) et a conçu des expositions collectives : Céramiques et belles dentelles (Galerie Corinne Caminade, Paris, 2005), Hospitalité toi m’aime (Espace d’Art Contemporain Camille Lambert, Juvisy-sur-Orge, 2007) et ConDom (Galerie du Haut-Pavé, Paris, 2009). Il enseigne l’histoire et la théorie des arts à l’École Supérieure d’Art et Design de Saint-Étienne où il est coordinateur de l’option Art et co-fondateur du LEM (Laboratoire d’Expérimentation des Modernités).
Romain Mathieu est historien de l'art et critique d'art. Il enseigne à l'Ecole Supérieure d'Art et Design de Saint Etienne et à l'Université Aix-Marseille. Il a publié de nombreux textes dans des revues ou des catalogues d'exposition sur des artistes contemporains et sur l'art des années soixante et soixante-dix. Il est un contributeur régulier de la revue Art press et commissaire d'exposition. Il a été le commissaire de l'exposition Supports/Surfaces – les origines 1966-1970 au Carré d'Art de Nîmes en 2017 et co-commissaire de Après l'école, Biennale Art press des écoles d'art en 2020
À venir
04.03.2021 | Jeffrey Silverthorne | Conférence de Michel Poivert | #Griset | ↗ |
00.03 | Jeffrey Silverthorne | Concert immersif par l’ensemble de musique Épopé-e | #Griset | ↗ |
24.04 → 26.06.21 | Ernesto Riveiro | La Peinture Tohu-Bohu | #Griset #Moret | ↗ |
Octobre → Décembre 2021 | Claire Chesnier | Exposition personnelle | #Griset | ↗ |
04.03.2021 | Jeffrey Silverthorne | Conférence de Michel Poivert | #Griset |
Conférence de Michel Poivert
À partir de mardi, 16 mars 2021. En Ligne
Du fait de la situation sanitaire, l'évènement se tiendra en ligne sur la chaine youtube de L'ahah et sur IGTV @lahah.association
Docteur en histoire de l’art contemporain, professeur à l’Université Paris I Panthéon-Sorbonne, Michel Poivert est familier de l’oeuvre de Jeffrey Silverthorne au sujet duquel il avait écrit, en 2016, «Perpetual studies, le désir ne meurt jamais» (texte pour le catalogue de Growing older, son exposition personnelle à la galerie Pascaline Mulliez). Pour son intervention à L’ahah, il mettra le travail de l’artiste en résonance avec d’autres travaux (de toutes natures) et dépliera la notion de photographie «antimoderne» qui fait droit à la mise en scène et contredit ce que l’on attend habituellement de la photographie dite «classique».
Michel Poivert est Professeur d'histoire de l'art à l’Université Paris I Panthéon Sorbonne, où il a fondé la chaire d’histoire de la photographie, il est critique et commissaire d'exposition, et préside le Collège international de photographie du Grand Paris. Il a notamment publié La photographie contemporaine (Flammarion, 2018), Brève histoire de la photographie, essai (Hazan, 2015), Les Peintres photographes(ed. Mazenod, 2017) 50 ans de photographie française de 1970 à nos jours (Textuel, 2019). Il a notamment organisé les expositions "Gilles Caron, le conflit intérieur" (Musée de l'Elysée, Lausanne, 2013), "Nadar, la Norme et le Caprice" (Multimedia Art Museum, Moscou, 2015), « Gilles Caron Paris 1968 » (Hôtel de Ville, Paris, 2018), « Phlippe Chancel Datazone », (Arles, 2019).
00.03 | Jeffrey Silverthorne | Concert immersif par l’ensemble de musique Épopé-e | #Griset |
Du fait de la situation sanitaire, la date et les modalités d'accueil de cet évènement seront confirmés prochainement
Louis Siracusa-Schneider, contrebassiste, et Antonin
Le Faure, altiste, dirigent Épopé-e, un ensemble de musique classique et contemporaine dont la géométrie varie au gré des projets, ambitieux, qu’ils conçoivent : des formes novatrices de concerts-spectacles, menant à une expérience immersive, sous-tendue d’une trame soit narrative, soit poétique, et impliquant d’autres formes artistiques. Dans le cadre de l’exposition personnelle de Jeffrey Silverthorne, Épopé-e proposera une
divagation au milieu des photographies et des pièces musicales choisies en résonance avec elles.
24.04 → 26.06.21 | Ernesto Riveiro | La Peinture Tohu-Bohu | #Griset #Moret |
Ernesto Riveiro
La Peinture Tohu-Bohu
(Commissariat de Olivier Delavallade)
Vernissage • samedi 24 avril 2021 • 17h-21h
Double exposition personnelle du mercredi 28 avril au samedi 26 juin 2021
À #Griset et #Moret du mercredi au samedi de 14h à 19h et sur rendez-vous

Ernesto Riveiro, sans titre, 2008, dyptique, huile sur bois, 49 x 57 cm. © Fabrice Gousset
Depuis sa création, L’ahah développe une activité éditoriale parallèle : à travers elle, l’association entend poursuivre son engagement auprès de ses artistes membres mais également s’ouvrir à d’autres artistes le temps d’une collaboration artistique et scientifique, via la publication de catalogues monographiques raisonnés et l’organisation d’expositions rétrospectives en lien direct avec ceux-ci.
Ernesto Riveiro est le premier artiste non membre de l’association auquel son pôle éditorial consacre une monographie, coéditée avec Skira, et une triple exposition, en collaboration avec le Domaine de Kerguéhennec, à Bignan et à Paris, dont Olivier Delavallade lui-même assurera le commissariat.
Le premier volet de cette triple exposition se tiendra à Bignan du dimanche 11 avril au dimanche 30 mai 2021, dans les Écuries et dans la Bergerie du Domaine de Kerguéhennec (kerguehennec.fr. Le second à Paris, dans les deux espaces de L’ahah, #Griset et #Moret.
«J’ai découvert la peinture d’Ernesto Riveiro à la fin des années 80, chez Françoise Palluel. À l’époque, l’artiste présentait des diptyques. J’appréciais la rigueur de ses compositions abstraites autant que la qualité picturale singulière qui se dégageait de ces œuvres contrastant avec la figuration débridée ou l’hyper gestualité en vogue ces années-là. Après avoir perdu de vue ce travail, je l’ai retrouvé avec un immense plaisir en 2015 dans l’exposition que Pascaline Mulliez présentait dans sa galerie de la rue de Montmorency. Il avait sensiblement évolué mais conservait toute sa tension picturale. Entre temps, le tableau avait retrouvé son unité, la couleur y était riche et dense, la texture généreuse ; la composition plus libre, restait toutefois fortement maîtrisée, sans lyrisme.
L’exposition que j’ai imaginée, à l’invitation de Pascaline Mulliez qui a depuis fondé l’association L’ahah, se déroulera en un temps, deux mouvements et trois lieux. À Paris, dans le grand espace de L’ahah, dit #Griset, sera présenté un ensemble d’œuvres choisies afin de retracer et comprendre l’évolution de la peinture durant ces trente dernières années. Non loin de là, le plus petit espace dit #Moret, sera transformé en cabinet d’art graphique afin de montrer cette part essentielle de l’œuvre qui possède une réelle autonomie et sous-tend en profondeur le travail de peinture. Un peu plus à l’ouest, à Kerguéhennec (Morbihan), seront présentées les peintures les plus récentes ; le vaste espace des écuries autorisant l’exposition, en pleine lumière, de grands formats.»
— Olivier Delavallade, directeur du Domaine de Kerguéhennec, prélude au texte qui sera spécifiquement écrit pour l'exposition personnelle d’Ernesto Riveiro à L’ahah #Griset et #Moret, à découvrir à l’occasion du vernissage et durant toute la durée de l’exposition.
Né en 1947 à Buenos Aires en Argentine, Ernesto Riveiro (www.ernestoriveiro.com) s’initie en autodidacte au dessin et à la peinture, parallèlement à des études techniques et scientifiques. Il quitte l’Argentine en 1972 et s’installe à Paris où il se consacre dès lors à sa pratique artistique. Depuis 1996, il vit et travaille à la campagne à côté de Chambord.
Plusieurs galeries, dont Françoise Palluel, Patrice Carlhian et Elisabeth Valleix à Paris, ont exposé son travail dès la fin des années 80/le début des années 90, y compris en foires (la FIAC à Paris ou arteBA à Buenos Aires) ; depuis 2011, c’est la Galería van Riel à Buenos Aires qui accompagne l’artiste, avec la galerie Pascaline Mulliez à Paris, de 2015 à 2017.
D’importantes expositions personnelles ont déjà été consacrées à son œuvre : en 1990, au Centre d’Art Contemporain de Brétigny-sur-Orge et en 2008-2009, à l’invitation du 19 CRAC de Montbéliard, à l’École d’Art de Belfort et au musée de Champlitte – double exposition ayant donné lieu à l’édition d’une première monographie.
Octobre → Décembre 2021 | Claire Chesnier | Exposition personnelle | #Griset |
Claire Chesnier
Exposition personnelle
Automne 2021
L'ahah #Griset, 4 cité Griset 75011 Paris
Archives
Pour consulter les archives des actualités de L’ahah, cliquez ici.
10.10 → 19.12.20 | Bernard Gaube | I'm one of them | #Griset #Moret | ↗ |
21.11.20 | Bernard Gaube et Septembre Tiberghien | [Annulation] Visite commentée | #Griset #Moret | ↗ |
21.11.20 | Bernard Gaube, Septembre Tiberghien, Claude Lorent et Christophe Veys | [Annulation] Table ronde | Centre Wallonie-Bruxelles/Paris | ↗ |
10.10.20 | Bernard Gaube | Vernissage «I’m one of them» | #Griset #Moret | ↗ |
20.10.20 | Camille Paulhan | Conférence | #Griset | ↗ |
19.09.20 | Phillippe Baudouin, Maisons brûlées | Finissage | #Griset | ↗ |
10.09 → 19.09.20 | Sleep Disorders | Sleep Disorders, épisode 21 : L'Anniversaire | #Griset | ↗ |
10.09.20 | Sleep Disorders | Vernissage « Sleep Disorders, épisode 21 : L’anniversaire » | #Griset | ↗ |
10.09.20 | Revue Roven numéro 15 | Lancement | #Moret | ↗ |
25.01 → 28.03.20 | Ran Zhang | Resolution of Traits | #Griset | ↗ |
25.01 → 28.03.20 | Katrin Koskaru | The line of little figures | #Moret | ↗ |
28.03.20 | Revue N/Z #2 | [Annulation] L’écriture en dialogue | #Griset | ↗ |
08.03.20 | Association AWARE | Visite du 8 | #Griset #Moret | ↗ |
03.03.20 | Dominique Peysson | La matière EST forme | #Griset | ↗ |
06.02.20 | Marion Delecroix et Caroline San Martin | Ciné-conférence autour du film "Beau travail" de Claire Denis | #Griset | ↗ |
25.01.20 | Ran Zhang | Vernissage de « Resolution of Traits» Avec une performance inédite d' Éric Giraudet de Boudemange | #Griset | ↗ |
25.01.20 | Katrin Koskaru | Vernissage de «The line of little figures» | #Moret | ↗ |
07.01.2020 | Backstory | Masterclass avec le cinéaste Emmanuel Finkiel | #Griset | ↗ |
14.12.19 | Jean-françois Leroy et Guillaume Constantin | Cervalobélophilia | #Griset | ↗ |
26.11.19 | Monique Jeudy-Ballini | L’expérience du sensible : aspects du rapport au monde en Océanie | #Griset | ↗ |
16.11.2019 | Alex Chevalier et Guillaume Perez | Library, lancement de la nouvelle collection des éditions Exposé-e-s | #Griset | ↗ |
29.10.2019 | Miquel Mont | Traces distancées | #Griset | ↗ |
12.10 → 14.12.19 | Vincent Hawkins | Growing a Soul | #Moret | ↗ |
12.10 → 14.12.19 | Jean-françois Leroy | Oh my mind, my body's thinking | #Griset | ↗ |
24.09.2019 | Anne-Charlotte Yver et Charlie Boisson avec Caroline San Martin | Projection et discussion autour de "Crash" de David Cronenberg | #Griset | ↗ |
14.09.19 | Farah Khelil | Plateaux | #Griset | ↗ |
5.07.19 | Réseau DDA / C-E-A | SET UP #2 | #Griset et #Moret | ↗ |
4.05 → 29.06.19 | Charlie Boisson | Au ciel, sous terre, par tous les trous | #Griset | ↗ |
4.05 → 29.06.19 | Louis Gary | Mathilde et Mylène | #Moret | ↗ |
26.06.19 | Yoann Dumel-Vaillot | Conférence : Fétichisme en féerie, la voie secrète des talons trop courts, ou le tombeau de Cucendron | #Griset | ↗ |
12.06.19 | Projection | "Rencontres du troisième type" de Steven Spielberg | #Griset | ↗ |
1.06.19 | Nicolas Boulard | Cheese Analyse : lancement du fanzine Specific Cheeses #11 | #Griset | ↗ |
25.05.19 | Clotilde Viannay | Rencontre avec Louis Gary | #Moret | ↗ |
04.04 → 27.04.19 | Jean-françois Leroy | Tout vient d'un plan | #Griset | ↗ |
05.04.19 | Yves Citton | Rencontre | #Griset | ↗ |
19.01 → 30.03.19 | Vincent Dulom | Percée | #Griset et #Moret | ↗ |
29.03.19 | Aurélien Dumont | Entailles musicales : écoutes guidées | #Griset | ↗ |
20.03.19 | Claire Kueny | Conférence : L'encre serait de l'ombre | #Griset | ↗ |
01.03.19 | Ciné-club | Projection de La Femme des sables de Hiroshi Teshigahara | #Griset | ↗ |
16.02.19 | Vincent Dulom | Rencontre entre Vincent Dulom et Léa Bismuth | #Griset | ↗ |
09.02.19 | Revue Possible | Lancement du #3 | #Griset | ↗ |
27.11.18 | Lena Amuat & Zoë Meyer | Conférence d'Aurélien Mole : "Les artistes-iconographes" | #Griset | ↗ |
9.11 → 22.12.18 | Lena Amuat & Zoë Meyer | Artefakte und Modelle | #Griset et #Moret | ↗ |
15.09 → 27.10.18 | Enrico Bertelli | OLDER and YOUNGER | #Moret | ↗ |
15.09 → 27.10.18 | Anne-Charlotte Yver | 3296 | #Griset | ↗ |
27.10.18 | Enrico Bertelli | Enrico Bertelli s'entretient avec Marie Cantos | #Moret | ↗ |
13.10.18 | Anne-Charlotte Yver | Anne-Charlotte s'entretient avec Quentin Mornay | #Griset | ↗ |
2018→2019 | Avant-Programme | #Griset #Moret | ↗ | |
29.06 → 01.07.18 | Anne-Charlotte Yver + Jean-Baptiste Lenglet | A Free Fall | #Moret | ↗ |
31.05 → 03.06.18 | Anne-Charlotte Yver + Augustin Steyer | Intra | #Moret | ↗ |
09.17 | Enrico Bertelli | By a Hum | #Griset | ↗ |
14.12.17 | Enrico Bertelli + Anne-Charlotte Yver | L'ahah ouvre ses portes! | #Griset | ↗ |
10.10 → 19.12.20 | Bernard Gaube | I'm one of them | #Griset #Moret |
Bernard Gaube
I'm one of them
(Commissariat de Septembre Tiberghien)
Vernissage • samedi 10 octobre 2020 • 17h – 21h
Double exposition du mercredi 14 octobre au samedi 12 décembre 2020
→ L'exposition I'm one of them sera de nouveau visible du mardi 15 décembre au samedi 19 décembre 2020. Nous vous accueillerons à L'ahah #Griset et #Moret de 13h à 18h (attention, nouveaux horaires).
→ Nous vous recevons pour des visites guidées de l'exposition : réservation obligatoire dans la limite de deux personnes. Pour toute information et inscription, contactez-nous sur info@lahah.fr
Venez masqué·e·s (c’est obligé !) *
Entrée libre dans le respect des jauges en vigueur dans les espaces d’exposition (pour notre sécurité à tou·te·s). Armez-vous d’un peu de patience... ou appelez-nous avant de passer !
(Du gel hydroalcoolique est disponible sur place mais L’ahah encourage la consultation des documents de médiation/communication en ligne.)

Bernard Gaube, Language Boundaries, 2018, huile sur toile, 46 x 56 cm © Bernard Gaube
à découvrir
• Dossier de présentation, I'm one of them, solo-show, L'ahah #Griset et #Moret, 2020 (→ pdf)
• En images, I'm one of them, solo-show, L'ahah #Griset et #Moret, 2020 — avec un texte de Septembre Tiberghien (→pdf)
Déployée dans les deux espaces de L’ahah, #Griset et #Moret, I'm one of them, première exposition personnelle d’ampleur de Bernard Gaube en France, tentera de montrer différentes facettes de la pratique artistique de cet autodidacte qui n’a jamais cessé de renouveler son langage pictural.
Bernard Gaube, en effet, est devenu peintre il y a presque quarante ans, afin d’épouser un style de vie plus que la peinture dont il ignorait tout, tel que le dit l’écrivain Mario Vargas Llosa à propos de l’écriture. Il s’est engagé en peinture, [...] s’adressant à elle telle une altérité en face de lui. [...] Aujourd’hui, la question du montage, en voisinage avec la question du collage, et de l’association des processus de travail, est centrale dans le développement de sa pensée picturale.
Depuis 2003 et la publication de son premier «Cahier», l’artiste rassemble l’ensemble de sa pratique sous le titre «L’exercice d’une peinture». I’m one of them sera l’occasion de la publication du sixième opus de la série.
«C’est l’humanité qui rend possible la rencontre entre Bernard Gaube et la peinture, faisant de chaque tableau la réactualisation d’un monde possible. Cette condition d’existence est partagée à la fois par le peintre et le regardeur, deux entités distinctes qui pourtant s’unissent à travers leur désir réciproque de (re)connaissance. Ce que m’apprend la peinture de Bernard Gaube n’est pas de l’ordre d’un savoir-faire technique ni même d’un simple plaisir esthétique ; c’est une leçon de vie.
Son oeuvre toute entière se lit comme un roman d’aventures : on peut y suivre la traversée, année après année, d’une vie consacrée à réfléchir avec et sur la peinture. On y croise des avatars de l’artiste, figure d’éternelle métamorphose, ainsi que de nombreux autres personnages qui peuplent son imaginaire. Au-delà des hommes, il y a des paysages, des objets fétiches ou encore des images inscrites à l’intérieur de ses théâtres de formes, comme il les appelle. Au sein de l’atelier qui est son île et son refuge, le peintre élabore ses toiles, marie les couleurs et pratique l’art de la composition/décomposition avec hardiesse. Habité par son passé, mais néanmoins tourné vers le futur, il se synchronise avec la réalité d’un présent en mouvement, capté grâce à des outils numériques, comme la vidéo et la photographie, qu’il retravaille ensuite à travers des logiciels informatiques lui permettant d’exploiter les multiples potentialités de l’image.
Si la peinture de Bernard Gaube est si riche de virtualités, c’est qu’il n’a de cesse d’apprivoiser l’Autre, ce double de lui-même, à la recherche d’une unité.»
— Septembre Tiberghien, prélude au texte qui sera spécifiquement écrit pour I’m one of them de Bernard Gaube à L’ahah #Griset et #Moret, à découvrir à l’occasion du vernissage et durant toute la durée de l’exposition.
Bernard Gaube est né en 1952 à Kisantu en République démocratique du Congo ; il vit et travaille à Bruxelles. Son travail de peintre a fait l’objet de nombreuses expositions, notamment au Museum du Botanique (2016, Bruxelles) et à l’Institut supérieur pour l’étude du langage plastique (2008, Bruxelles). Ses oeuvres figurent dans plusieurs collections privées et publiques belges, telles que celles du Musée d’Ixelles et de Thomas Neirynck, Musée BAM (Mons, Belgique). Bernard Gaube a reçu différentes distinctions, dont le Prix Gustave Camus de l’Académie Royale des sciences, des lettres et des beaux-arts de Belgique pour l’ensemble de son oeuvre en 1998. Il a été représenté pendant plusieurs années par la galerie Rodolphe Janssen, Bruxelles. Il est aujourd’hui soutenu par L’ahah, Paris.
*Le port du masque est rendu obligatoire dans les lieux publics clos par le décret n° 2020-860 mis en oeuvre le 17 juillet 2020.
21.11.20 | Bernard Gaube et Septembre Tiberghien | [Annulation] Visite commentée | #Griset #Moret |
Visite/rencontre
Visite commentée de l’exposition I’m one of them en compagnie de l’artiste Bernard Gaube et de la commissaire de l’exposition Septembre Tiberghien
Samedi 21 novembre 2020 • 11h-13h
L’ahah #Griset, 4 cité Griset 75011 Paris
[Suite aux nouvelle mesures prises par le gouvernement et liées à l'épidémie de Covid-19 nous sommes au regret de vous informer de l'annulation de la visite commentée de l'exposition I'm one of them par l'artiste Bernard Gaube et la commissaire de l'exposition Septembre Tiberghien]
Venez masqué·e·s (c’est obligé !) *
Réservation indispensable auprès de codirection@lahah.fr
Le code d’accès au lieu vous sera délivré avec la confirmation de votre réservation.
(Places assises attribuées et à distance respectueuse ! Indiquez-nous si vous venez à plusieurs, nous regrouperons vos sièges !)

Photo © Studio Bernard Gaube
En collaboration avec le centre Wallonie-Bruxelles/Paris, dont le mandat est de contribuer à valoriser les signatures artistiques belges francophones, L’ahah propose un temps de rencontre privilégié, en matinée, avec l’artiste Bernard Gaube et la commissaire de l’exposition Septembre Tiberghien au cœur même de l’exposition I’m one of them.
Cette visite commentée à deux voix vous emmènera de L’ahah #Griset à L’ahah #Moret afin de suivre le cheminement de l’œuvre de l’artiste mais également celui de la conception de l’exposition avec sa commissaire.
Septembre Tiberghien est critique d’art, commissaire d’exposition indépendante et enseignante à l’École Supérieure Arts2 de Mons. Elle est co-présidente de l’AICA Belgique et membre de la Commission consultative des Arts Plastiques de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Elle collabore à de nombreuses revues dont artpress, L’art même Espace, Facettes, Flux News, H-art, le journal Hippocampe, Zérodeux ; rédige des textes pour des catalogues et auto-édite des publications. Elle travaille actuellement à la programmation annuelle d’Été 78, lieu d’exposition indépendant à bruxelles, avec un projet éditorial en trois volets. Elle a notamment été commissaire des expositions suivantes : In/Out, Greylight Projects (2017), They shoot horses, They dont’t demolish barns, l’escaut (2016), Le geste de l’admoniteur, galerie Archiraar (2025) et co-commissaire de l’exposition De la lenteur avant toute chose, espace abcd (2013).
*Le port du masque est rendu obligatoire dans les lieux publics clos par le décret n° 2020-860 mis en oeuvre le 17 juillet 2020.
(Du gel hydroalcoolique est disponible sur place mais L’ahah encourage la consultation des documents de médiation/communication en ligne.)
21.11.20 | Bernard Gaube, Septembre Tiberghien, Claude Lorent et Christophe Veys | [Annulation] Table ronde | Centre Wallonie-Bruxelles/Paris |
Table-ronde au Centre Wallonie-Bruxelles/Paris
Portrait de soi, portrait de l’autre
[Suite aux nouvelle mesures prises par le gouvernement et liées à l'épidémie de Covid-19 nous sommes au regret de vous informer de l'annulation de la table ronde Portrait de soi, portrait de l'autre qui devait avoir lieu au Centre Wallonie-Bruxelles ]
Samedi 21 novembre 2020 • 16h-18h
CWB, 46 rue Quincampoix, 75004 Paris
Venez masqué·e·s (c’est obligé !) *
Réservation indispensable auprès de reservation@cwb.fr

Photo © Patricia Mathieu
C’est au Centre Wallonie-Bruxelles, dont le mandat est de contribuer à valoriser les signatures artistiques belges francophones, que se tiendra cette table-ronde proposée dans le cadre de l’exposition personnelle de Bernard Gaube, I’m one of them (ouverte à L’ahah #Griset et #Moret du 10 octobre au 12 décembre 2020).
Modérée par Marie Cantos & Doria Tichit, codirectrices de L’ahah, cette table-ronde accueillera, aux côtés de l’artiste Bernard Gaube et la commissaire de l’exposition Septembre Tiberghien, Claude Lorent et de Christophe Veys.
Autoportraits ou portraits de soi ? Soi reste définitivement un·e autre dans nombre des portraits peints ou filmés de l’artiste lui-même et/ou de ses modèles complices : personnes réelles s’effaçant, devenant initiales, incarnant diverses occurrences de soi, des autres, puis se faisant motifs récurrents… Personnes sujets, personnes personnages, personnes « persona ».
Ensemble, modératrices et intervenant·e·s rayonneront autour de la notion de « portrait » dans l’œuvre de Bernard Gaube, de son actualité jamais démentie et de sa place centrale.
Bernard Gaube est artiste, membre de L’ahah depuis 2017. Claude Lorent est journaliste, critique d’art et commissaire d’exposition. Septembre Tiberghien, critique d’art et commissaire d’exposition. Christophe Veys est professeur d’histoire de l’art contemporain à ARTS²-Mons, collectionneur et commissaire d’exposition.
*Le port du masque est rendu obligatoire dans les lieux publics clos par le décret n° 2020-860 mis en oeuvre le 17 juillet 2020.
10.10.20 | Bernard Gaube | Vernissage «I’m one of them» | #Griset #Moret |
Bernard Gaube
I'm one of them
(Commissariat de Septembre Tiberghien)
Vernissage • samedi 10 octobre 2020 • 14h – 21h
L'ahah #Griset, 4 cité griset, 75011 Paris
L'ahah #Moret, 24-26 rue Moret, 75011 Paris
Exposition du mercredi 14 octobre au samedi 12 décembre 2020
Venez masqué·e·s (c’est obligé !) *
Armez-vous d’un peu de patience… car L’ahah respecte les jauges en vigueur dans les espaces d’exposition, pour notre sécurité à tou·te·s !
(Du gel hydroalcoolique est disponible sur place mais L’ahah encourage la consultation des documents de médiation/communication en ligne.)

Bernard Gaube, « Étude pour un Robinson », 2015, huile sur toile © Luc Schrobiltgen
*Le port du masque est rendu obligatoire dans les lieux publics clos par le décret n° 2020-860 mis en oeuvre le 17 juillet 2020.
20.10.20 | Camille Paulhan | Conférence | #Griset |
Conférence de Camille Paulhan
En remettre une couche. Une petite histoire artistique des caviardages et des effacements
Mardi 20 octobre • 18h-19h
L'ahah #Griset, 4 cité Griset 75011 Paris
Venez masqué·e·s (c’est obligé !) *
Réservation indispensable auprès de info@lahah.fr ou sur Eventbrite
(Places assises attribuées et à distance respectueuse ! Indiquez-nous si vous venez à plusieurs, nous regrouperons vos sièges !)

En écho aux processus de travail de Bernard Gaube, dont I’m one of them, double exposition personnelle, sera alors présentée à L’ahah #Griset et #Moret, Camille Paulhan partagera, le temps d’une conférence, quelques réflexions autour des pratiques d’effacement et de recouvrement, d’abord dans l’histoire de la peinture, ensuite au sein de certains travaux d’artistes récents.
À l’origine, confie-t-elle, il y a de petits personnages effacés aperçus dans des peintures du Musée des Beaux-Arts de Lyon, dont les silhouettes craquelaient à la surface comme de petits fantômes ; lui revient alors également en mémoire un œil aux contours à peine décelables, apparaissant sur le front d’une vierge de Mantegna, souvenir d’un visage repeint par l’artiste.
L’histoire picturale est faite d’effacements et de recouvrements, de gommages méticuleux comme de caviardages furieux. Mais davantage qu’une étude exhaustive de ces pratiques, l’historienne de l’art livrera plutôt ici un éclairage sur notre façon de voir les œuvres, et sur ce que ces actions successives, souvent oubliées au profit de la seule forme finale, nous disent de notre rapport aux images.
Camille Paulhan est historienne de l’art, critique d’art et enseignante en écoles d’art. Elle a soutenu en 2014 une thèse de doctorat portant sur le périssable dans l’art des années 1960-1970. Membre de l’AICA, elle écrit pour de nombreuses revues (art press, Esse, Espace, Hippocampe, 02, Possible, Josefffine, etc.) ainsi que pour des monographies et des catalogues d’exposition. Elle enseigne à l'Ecole Supérieure des Beaux-Arts de Lyon et intervient régulièrement dans des écoles et des centres d’art pour des conférences ou des colloques. Parmi ses recherches récentes et/ou actuelles, on peut citer, en observant l’érudition et l’humour qui s’y frottent : irreproductibilités, art castelroussin, boulettes, œuvres en convalescence, chewing-gum, petites énergies, livres d’or, champignons, ateliers d’artistes, scarabées bousiers, etc.
*Le port du masque est rendu obligatoire dans les lieux publics clos par le décret n° 2020-860 mis en oeuvre le 17 juillet 2020.
(Du gel hydroalcoolique est disponible sur place mais L’ahah encourage la consultation des documents de médiation/communication en ligne.)
19.09.20 | Phillippe Baudouin, Maisons brûlées | Finissage | #Griset |
Sleep Disorders, épisode 21 : L'anniversaire
Finissage
Finissage • samedi 19 septembre 2020 • 17h-20h
L'ahah #Griset, 4 cité Griset, 75011 Paris
Venez masqué·e·s (c’est obligé !) *
Réservation indispensable auprès de info@lahah.fr ou sur Eventbrite
(Places assises attribuées et à distance respectueuse ! Indiquez-nous si vous venez à plusieurs, nous regrouperons vos sièges !)

Sleep Disorders #8, performance à la Cité Internatiale des Arts © Sleep Disorders
17h • « Les archives de l’au-delà » • Conférence accompagnée d’extraits sonores et projections du philosophe et réalisateur radiophonique Philippe Baudouin. Une petite histoire de l’enregistrement sonore du point de vue des phénomènes paranormaux…
Suivi d’un Live musical de Maisons Brûlées • Musique électronique et projection
Philippe Baudouin est philosophe, réalisateur radio et enseignant à l'Université Paris-Saclay. Ses recherches sur l’histoire de l’occultisme l’ont amené à publier Les Forces de l’ordre invisible. Émile Tizané (1901-1982), un gendarme sur les territoires de la hantise (Le Murmure, 2016) ainsi qu'une anthologie sonore des phénomènes occultes, Spectra Ex Machina, parue sur le label Sub Rosa (2019). Il prépare actuellement un ouvrage sur les archives de la parapsychologie française, à paraître aux éditions de La Martinière (2021).
Un événement en partenariat avec DUUU – Unités Radiophoniques Mobiles avec la création d' un programme de créations sonores "Les 12 coups de minuit " : 12 propositions faites à 12 artistes de l'exposition "Sleep Disorders, épisode 21 : L'anniversaire" de créer une playlist qui sera diffusée sur la webradio, chaque soir à minuit, du 10 au 22 septembre.
*Le port du masque est rendu obligatoire dans les lieux publics clos par le décret n° 2020-860 mis en oeuvre le 17 juillet 2020.
(Du gel hydroalcoolique est disponible sur place mais L’ahah encourage la consultation des documents de médiation/communication en ligne.)
10.09 → 19.09.20 | Sleep Disorders | Sleep Disorders, épisode 21 : L'Anniversaire | #Griset |
Sleep Disorders
Sleep Disorders, épisode 21 : L'Anniversaire
Vernissage • jeudi 10 septembre 2020 • 14h-21h
Exposition du vendredi 11 septembre au samedi 19 septembre 2020
À #Griset et #Moret du mercredi au samedi de 14h à 19h et sur rendez-vous
Venez masqué·e·s (c’est obligé !) *
Entrée libre dans le respect des jauges en vigueur dans les espaces d’exposition (pour notre sécurité à tou·te·s). Armez-vous d’un peu de patience... ou appelez-nous avant de passer !
(Du gel hydroalcoolique est disponible sur place mais L’ahah encourage la consultation des documents de médiation/communication en ligne.)

Sleep Disorders, Sleep Disorders, épisode 6,
Paris-Berlin, 2013 © D. R.
à découvrir
• Texte et guide de l'exposition Sleep Disorders, épisode 21 : L'anniversaire (→ pdf)
Sleep Disorders fête ses dix ans à L’ahah #Griset ! Le mystérieux duo y présentera, pour l’occasion, une exposition collective constituée d’oeuvres d’artistes invité·e·s au fil des ans : des habitué·e·s, pour beaucoup, des complices occasionnel·le·s, pour certain·e·s. C’est une trentaine d’artistes qui seront ainsi présent·e·s à #Griset, à travers leurs contributions diverses.
L’exposition – une quasi rétrospective ! – reviendra sur les nombreux épisodes du projet ainsi que sur plusieurs de ses développements parallèles tels que : L'Heure du loup en 2015 pour La Box de l’ENSA de Bourges, projet éditorial et curatorial se déployant sous la forme de quatre événements différents s’enchaînant selon les différentes phases du sommeil : La Malle en 2018, magazine et exposition collective dont l’ensemble tient, comme son titre l’indique, dans une malle ; et, enfin, La Chambre, lieu d’exposition créé en 2015 au coeur de l’atelier-logement que le duo occupe à Aubervilliers.
Aux oeuvres des artistes invité·e·s, Sleep Desorders mêlera des oeuvres qu’il aura lui-même produites ainsi qu’une documentation issue de ses archives photo, audio, vidéo, spécifiquement mise en espace. Fidèle à ses obsessions artistiques, le duo nous emmènera ainsi à nouveau aux portes du sommeil et de la nuit, là où, alors que le corps feint de se replier dans l’inactivité, émergent des zones de contrastes et d’incertitudes...
Avec les oeuvres d' Estèla Alliaud, Marion Auburtin, Joan Ayrton, Michael Barthel, Gilles Berquet, Enrico Bertelli, Barbara Breitenfellner, Leïla Brett, Damien Cadio, Emmanuelle Castellan, Boris Chouvellon, Guillaume Constantin, Colin Cook, Julia Cottin, Leif Elggren, Juliette Fontaine, Thierry Fournier, Anthony Freestone, Marina Gadonneix, Marcel Gähler, Agnès Geoffray, Sébastien Gouju & Hélène Bleys, Laura Gozlan, Sylvie Guillaume, Benjamin Hochart, JIN, Florentine et Alexandre Lamarche-Ovize, Benjamin L. Aman, Rainier Lericolais, Ingrid Luche, Mirka Lugosi, Maude Maris, Myriam Mechita, Christoph Meier, Nicolas Puyjalon, Thibaut de Ruyter, Bettina Samson, Julien Tiberi, Sarah Tritz, David de Tscharner, Donald Urquhart, Brigitte Zieger, Katharina Ziemke.
Sleep Disorders (sleepdisorders.fr) est un duo curatorial formé en 2010 à Berlin par les artistes Marion Auburtin et Benjamin L. Aman, à la suite d’une exposition éponyme d’une nuit dans un lieu singulier de Kreuzberg : le Forgotten Bar.
Reprenant le titre de cette exposition inaugurale, Sleep Disorders se déploie, depuis, en une série d’événements investissant des centres d’art, des galeries, ou des lieux plus atypiques (notamment le Kosmetik Salon Babette à Berlin, le CAC Nei Liicht & Dominique Lang au Luxembourg, la Cité internationale des arts à Paris, La maison rouge et la Galerie Under Construction à Paris et Greylight project à Bruxelles). En 2015, durant leur résidence à la Box, galerie de l’école nationale d’art de Bourges, le duo a développé un travail éditorial et curatorial intitulé L’Heure du Loup. En 2016, ils ouvrent La Chambre, une petite pièce de leur habitation à Aubervilliers dédiée à des expositions personnelles d’artistes.
Sleep Disorders est devenu au fil du temps un projet d’artistes ayant fait de la nuit un médium en oeuvrant à la création de formes plastiques collectives (expositions, publications, performances, éditions, entretiens radiophoniques).
Un événement en partenariat avec DUUU – Unités Radiophoniques Mobiles avec la création d' un programme de créations sonores "Les 12 coups de minuit " : 12 propositions faites à 12 artistes de l'exposition "Sleep Disorders, épisode 21 : L'anniversaire" de créer une playlist qui sera diffusé sur la webradio, chaque soir à minuit, du 10 au 22 septembre.
*Le port du masque est rendu obligatoire dans les lieux publics clos par le décret n° 2020-860 mis en oeuvre le 17 juillet 2020.
10.09.20 | Sleep Disorders | Vernissage « Sleep Disorders, épisode 21 : L’anniversaire » | #Griset |
Sleep Disorders
Sleep Disorders, épisode 21 : L'Anniversaire
Vernissage • jeudi 10 septembre 2020 • 14h-21h
L'ahah #Griset, 4 cité Griset, 75011 Paris
Exposition du vendredi 11 septembre au samedi 19 septembre 2020
Venez masqué·e·s (c’est obligé !) *
Entrée sur présentation du carton d’invitation au vernissage ou de l’invitation numérique sur téléphone ou imprimée.
Armez-vous d’un peu de patience… car L’ahah respecte les jauges en vigueur dans les espaces d’exposition, pour notre sécurité à tou·te·s !
(Du gel hydroalcoolique est disponible sur place mais L’ahah encourage la consultation des documents de médiation/communication en ligne.)

« Sleep Disorders, épisode 21 : L’anniversaire » © Sleep Disorders, septembre 2020
*Le port du masque est rendu obligatoire dans les lieux publics clos par le décret n° 2020-860 mis en oeuvre le 17 juillet 2020.
10.09.20 | Revue Roven numéro 15 | Lancement | #Moret |
Lancement de revue
Lancement de Roven numéro 15
spécial « dessin et son »
Jeudi 10 septembre 2020 • 18h-21h
L'ahah #Moret, 24-26 rue Moret, 75011 Paris
Venez masqué·e·s (c’est obligé !) *
Entrée sur présentation du carton d’invitation au lancement ou de l’invitation numérique sur téléphone ou imprimée.
Armez-vous d’un peu de patience… car L’ahah respecte les jauges en vigueur dans les espaces d’exposition, pour notre sécurité à tou·te·s !
(Du gel hydroalcoolique est disponible sur place mais L’ahah encourage la consultation des documents de médiation/communication en ligne.)

L’ahah est heureuse d’accueillir à #Moret, à l’occasion de la Belleville Night et en parallèle du vernissage de l’exposition collective Sleep Disorders, épisode 21 : L'Anniversaire #Griset, le lancement du tout dernier numéro de la revue Roven.
Intitulé « Nappes et sillons, du dessin au son et réciproquement », ce numéro 15 est un numéro spécial, entièrement consacré aux liens entre le dessin et le son. Coréalisé avec Marie Cantos, directrice artistique de L’ahah, il comprend plusieurs textes théoriques, des entretiens et des portfolios.
Au sommaire : « Tracer l'inarticulé » par Marie Cantos, « Le Sténographe et la mécanographe » par Damien Simon ; entretien avec Félicia Atkinson, Hendrik Hegray et Rainier Lericolais par Guillaume Constantin ; « La Pratique du dessin chez Max Neuhaus » par Matthieu Saladin ; « “C'est ce qui arrive quand on ne s'exerce pas à la maison”, ou l'épanouissement d'une musique rarement entendue » par Maike Aden ; « L'oreille cherche à voir », entretien avec Benjamin L. Aman par Julie Ramos ; portfolios de Alice Anderson, Clarissa Baumann, Dominique Blais, Alex Chevalier, Lars Fredrikson, Dick Higgins, Linda Karshan, Atsunobu Kohira, Sandrine Morgante, Morgan Patimo, Félix Pinquier, Bernard Pourrière, VOID, Sara Wallgren ; contributions artistiques de Farah Khelil, Élie Godard, Benjamin L. Aman.
Lancée en mars 2009, par Roven éditions, Roven est la première revue critique consacrée au dessin contemporain, dont elle aborde les multiples pratiques. Que le dessin existe de façon autonome ou qu’il soit une étape du processus créatif, il est un laboratoire de création, étroitement lié à toutes les disciplines et à tous les supports. Roven est née de l’envie d’accompagner cette vivacité du dessin contemporain dans une perspective critique, afin de stimuler le dialogue sur ce support et plus largement sur l’art contemporain. C’est une revue à l’identité visuelle et éditoriale forte, caractérisée par un contenu accessible de qualité, à la fois prospectif et international. Aujourd’hui, en 2020, le dessin bénéficie d’une grande visibilité, à laquelle la revue a grandement contribué.
*Le port du masque est rendu obligatoire dans les lieux publics clos par le décret n° 2020-860 mis en oeuvre le 17 juillet 2020.
25.01 → 28.03.20 | Ran Zhang | Resolution of Traits | #Griset |
Ran Zhang
Resolution of Traits
[ Suite aux mesures exceptionnelles annoncées par le gouvernement liées à l'épidémie de Covid-19, les portes de L'ahah sont fermées jusqu'à nouvel ordre. Nous vous tenons informé·e·s de toute l'actualité de l'association sur les réseaux sociaux : Facebook, Twitter et Instagram. En vous remerciant par avance de votre compréhension. ]
Vernissage • samedi 25 janvier 2020 • 17h – 21h
Exposition du mercredi 29 janvier au samedi 28 mars 2020
L'ahah #Griset, 4 cité Griset 75011 Paris

"Ran et moi avons entamé un dialogue intéressant sur l’idée de boucle dans son travail. Chaque fois que Ran regarde dans son microscope, elle peut voir ses propres cils projetés à l’envers et les myiodésopsies fixées sur les sujets observés. Elle voit à travers son propre corps les sujets étudiés de l’autre côté des lentilles. La micro-perspective est à jamais enfermée dans la possibilité de la machine, de même que la perspective atomique est à jamais enfermée dans la connaissance (biologie, chimie, etc.). Ainsi, les formes peintes qu’elle crée sont d’une part, ses propres myiodésopsies combinées avec ce qui pourrait être vu, et d’autre part, elles marquent et tracent l’emplacement où la vue peut atterrir sur les structures moléculaires en 3D, faisant de l’information (ces structures moléculaires 3D de la protéines motrices) une image. Les sources deviennent des matériaux ou des objets à entrelacer. Le travail (les photos) est une possibilité de voir ces connexions en une seule fois."
— Julia Geerlings, extrait du texte écrit spécifiquement pour l’exposition Resolution of Traits, L’ahah #Griset, 2019.
25.01 → 28.03.20 | Katrin Koskaru | The line of little figures | #Moret |
Katrin Koskaru
The line of little figures
[ Suite aux mesures exceptionnelles annoncées par le gouvernement liées à l'épidémie de Covid-19, les portes de L'ahah sont fermées jusqu'à nouvel ordre. Nous vous tenons informé·e·s de toute l'actualité de l'association sur les réseaux sociaux : Facebook, Twitter et Instagram. En vous remerciant par avance de votre compréhension. ]
Vernissage • samedi 25 janvier 2020 • 17h – 21h
Exposition du mercredi 29 janvier au samedi 28 mars 2020
L'ahah #Moret, 24-26 rue Moret 75011 Paris

“Dans la rue de l’un des espaces d’exposition de L’ahah, il y a un coiffeur. À l’intérieur, entre les miroirs et la vitrine, sont fixés trois crochets où pendent des serviettes — une verte, une bleue, une orange vif. Je n’ai pas vu tout de suite que c’était un salon de coiffure, ni même de serviettes. À la place, j’ai pensé : une galerie, une œuvre, un rythme coloré sous l’éclairage trop blanc, une réussite, entrons. C’est là que j’ai compris. Quelques minutes plus tard, à L’ahah, j’ai appris que les pièces de Katrin Koskaru prendraient forme sur les lieux de l’exposition, au moment du montage. Les anticiper était impossible puisque la pratique de Katrin était en train de se modifier entièrement. On savait seulement qu’il s’agirait de tissus retravaillés installés dans l’espace par l’artiste — des toiles colorées devenant volumes, des effets de densité, des transparences, des présences.
En repartant, je me suis dit que parler des trois tissus sous la lumière du salon de coiffure serait une des manières d’écrire sur l’exposition sans mentir, de cheminer sur ses bords, de viser à côté sans la manquer tout à fait. "
— Nina Léger, extrait du texte écrit spécifiquement pour l’exposition The line of little figures, L’ahah, #Moret, 2019
28.03.20 | Revue N/Z #2 | [Annulation] L’écriture en dialogue | #Griset |
Revue N/Z #2 : soirée de présentation
L’écriture en dialogue
[Suite aux mesures exceptionnelles prises par le gouvernement et liées à l'épidémie de Covid-19 nous sommes au regret de vous informer de l'annulation de la soirée de présentation performancielle de la revue N/Z #2, « L’écriture en dialogue ». Nous espérons pouvoir accueillir cet événement ultérieurement. Nous vous tiendrons informé·e·s sur nos réseaux sociaux et notre site Internet.]
Samedi 28 mars, 17h30-18h30
L'ahah #Griset, 4 cité Griset 75011 Paris
Entrée libre et gratuite dans la limite des places disponibles.

La deuxième édition de la revue N/Z est parue il y a quelques mois.
Pour cette dernière soirée de présentation de N/Z #2, les artistes, écrivains et poètes proposeront d’inscrire dans l’espace, et sous la forme de mini-performances, leur travail d’écriture ou en lien avec l’écriture.
Au sommaire de N/Z #2 : Sépànd Danesh, Suzanne Doppelt, Frédéric Forte, Anne-Valérie Gasc, Agnès Geoffray, Guerrilla Girls, Charlie Jeffery, Perrine Lamy-Quique, Alban Lefranc, Laure Limongi, Christophe Manon, Gaëlle Obiégly, Sarah Ritter, Charles Robinson, Agnès Thurnauer, Raphaël Tiberghien.
Visuel © Nicolas Pleutret
N/Z est une revue expérimentale de création qui croise les arts et les littératures sous toutes leurs formes et dans leur actualité. Elle cherche à explorer la manière dont aujourd’hui un dialogue peut se faire entre des pratiques plastique et des pratiques d’écriture. Elle interroge l’écriture à la fois comme but et comme outil (geste, fiction, mouvement) en invitant des artistes et des auteurs/trices à prendre en charge une rubrique et y déployer leur travail sur la durée d’une édition qui comprend des soirées en public, un site internet et une revue papier.
N/Z est éditée par le Bureau des activités littéraires. Elle sera présentée par Sally Bonn.
08.03.20 | Association AWARE | Visite du 8 | #Griset #Moret |
Visite guidée des expositions de L'ahah
En collaboration avec AWARE
Dimanche 8 mars 2020, 14h30
RDV à L'ahah #Griset, 4 cité Griset 75011 Paris
Entrée gratuite, réservation indispensable

L'association AWARE : Archives of Women Artists, Research and Exhibitions propose dans le cadre de ses visites mensuelles de découvrir les expositions de Katrin Koskaru "The line of little figures" et Ran Zhang "Resolution of Traits" à L'ahah "Moret et #Griset. La visite guidée des deux expositions sera conduite par Marie Cantos, directrice artistique et Doria Tichit, directrice manager.
Recourant à l’agrandissement microscopique et à diverses techniques graphiques et photographiques, Ran Zhang déjoue l’idée que l’on se fait de l’image d’un objet pour en explorer le processus de création. Dans sa dernière série, elle s’intéresse à l’infiniment petit et aux représentations des molécules, issues d’un travail de modélisation et donnant lieu à une esthétique particulière, non dénuée de poésie.
Sensible à l’atmosphère régnant dans certains paysages marqués par la violence et le pouvoir, Katrin Koskaru procède par abstraction pour essayer de communiquer l’invisible. Elle a collecté des images liées à l’actualité militaire et les a transposées en peinture en procédant par effacement pour répondre à la saturation autant qu’à la perte d’information. Les dernières œuvres de l’artiste introduisent un rapport inédit à l’espace, en écho à son intérêt pour l’architecture.
Inscription indipensable auprès d'AWARE en suivant ce lien : ow.ly/uCJj50ypD8v
Une fois par mois, AWARE s’associe à une institution culturelle afin de faire découvrir les œuvres et la vie des artistes femmes lors de visites menées par des conservateur·rice·s de musée ou des historien·ne·s d’art, dans les expositions et les collections.
03.03.20 | Dominique Peysson | La matière EST forme | #Griset |
Conférence de Dominique Peysson
La matière EST forme
Mardi 3 mars 2020, 19h
L'ahah #Griset, 4 cité Griset 75011 Paris

L’ahah a le plaisir d’accueillir l’artiste et chercheuse en arts et en sciences Dominique Peysson pour une plongée au coeur de la matière lors d’une conférence en résonnance avec l’exposition personnelle de Ran Zhang.
Malgré la diversité croissante des matériaux utilisés par les artistes, les analyses critiques sur l’art contemporain sont rarement abordées selon l’angle de la matière. La relation entre matière et forme, qui est depuis toujours un principe fondateur des théories philosophiques et esthétiques, appelle des conceptions différentes suivant le modèle de pensée dans lequel on se place. Or, les matériaux de haute-technologie bénéficient de pouvoirs incroyables, et ceci simplement parce qu’ils sont structurés intérieurement, à toutes les échelles de taille. Dominique Peysson propose de dépasser la relation entre matière et forme pour parler d’une matière-forme. Car la matière EST forme. Une matière non plus homogène, identique partout à elle-même, devant de se faire oublier, mais une matière complexe capable de comportements, s’approchant au plus près du vivant auquel cette matière se trouve même parfois hybridée.
Dominique Peysson vit et travaille à Paris. Elle est artiste plasticienne et chercheuse, après avoir été scientifique en science des matériaux. Elle propose des installations, vidéo et performances mettant en jeu des matériaux « responsifs », pour une interactivité avec le public ou l’environnement qui ne passe pas par l’informatique mais par la matière elle-même. Elle débute sa carrière professionnelle comme maître de conférences en physique pendant trois ans à l’Ecole Supérieure de Physique et Chimie Industrielle de la ville de Paris (ESPCI), après avoir fait un post-doc à l’université de Cambridge (Angleterre) et une thèse à l’ESPCI. Elle a ensuite suivi le cursus en art contemporain et nouveaux média à l’université Paris VIII. Sa thèse de doctorat, soutenue à Paris 1 Panthéon Sorbonne, explore les matériaux émergents à l’épreuve de l’art contemporain et les nouvelles formes de rencontre des sensibilités entre l’homme et la matière.
06.02.20 | Marion Delecroix et Caroline San Martin | Ciné-conférence autour du film "Beau travail" de Claire Denis | #Griset |
Ciné-conférence par Caroline San Martin et Marion Delecroix
Autour du film "Beau travail" de Claire Denis
Jeudi 6 février 2020, 19h-21h
L'ahah #Griset, 4 cité Griset 75011 Paris
Entrée libre et gratuite dans la limite des places disponibles.

A l’occasion de l’exposition personnelle de Katrin Koskaru, The line of little figures à #Moret, L’ahah propose une ciné-conférence autour du film Beau travail de la cinéaste Claire Denis (1999). La projection des dix premières minutes du film donnera lieu à une lecture croisée de ce long métrage, engageant un dialogue entre cinéma et peinture avec Caroline San Martin, maîtresse de conférences en écritures et pratiques cinématographiques à l’université Paris 1 Panthéon Sorbonne et Marion Delecroix, docteur en Sciences de l'Art de l'Université de Provence
Visuel © Pyramide
Après avoir enseigné l’analyse de film et l’écriture du scénario dans des universités françaises et nord-américaines, Caroline San Martin a été chargée de mission recherche à La fémis où elle continue d’enseigner l’histoire et l’esthétique du cinéma. Elle est aujourd’hui maîtresse de conférences en écritures et pratiques cinématographiques à l’université Paris 1 Panthéon Sorbonne. Elle est titulaire d’un doctorat en études cinématographiques de l’université d’Aix-Marseille et d'un doctorat de littérature comparée de l’université de Montréal où elle a fait partie d’un groupe de recherche sur l’esthétique de Claire Denis. L’étude de cette filmographie a donné lieu à plusieurs publications dont une sur Beau travail co-écrit avec Marion Delecroix.
Marion Delecroix est agrégée, docteur en Sciences de l'Art de l'Université de Provence (AMU). Sa thèse, sous la direction de Michel Guérin, interroge la métapicturalité des œuvres de Manet. Enseignante dans le secondaire en Arts plastiques et en Histoire de l’art, ses recherches portent sur la réflexivité des images et les liens entre les représentations picturales et l'imaginaire.
25.01.20 | Ran Zhang | Vernissage de « Resolution of Traits» Avec une performance inédite d' Éric Giraudet de Boudemange | #Griset |
Ran Zhang
Resolution of Traits
Vernissage • samedi 25 janvier 2020 • 17h – 21h
L'ahah #Griset, 4 cité Griset 75011 Paris
Exposition du mercredi 29 janvier au samedi 28 mars 2020

À l’occasion de son exposition personnelle Resolution of Traits, Ran Zhang invite Éric Giraudet de Boudemange à réaliser une performance inédite au coeur du vernissage et en dialogue avec les oeuvres présentées. Ensemble, les deux artistes feront le récit d'une métamorphose contemporaine empreinte de mythologie, de science et de culture pop.
Les oeuvres d’Eric Giraudet de Boudemange naissent d’un travail de terrain, une recherche ethnographique qu’il transforme à l’atelier en récits personnels et poétiques. Sous diverses formes, (films, installations, sculptures, performances, jeux vidéo), son travail s’articule autour du folklore et des savoirs séculaires dans un contexte économique et culturel globalisé.
Né en 1983 à Boulogne-Billancourt, Éric Giraudet de Boudemange vit à Paris et travaille en France et à l'étranger. Après des études à l’ENSBA, au Fresnoy et à la Rijksakademie à Amsterdam - où il se lie d'amitié avec Ran Zhang - il est invité à participer à plusieurs résidences artistiques en Europe, ainsi qu’au Caire (Townhouse gallery), à Cotonou (Mava) et à la Nouvelle-Orléans (Deltaworkers). Il est actuellement résident au CAC Brétigny. Plusieurs de ses performances ont été présentées au Centre Pompidou, à la Fondation Ricard et à La Criée de Rennes. Il a bénéficié d'expositions personnelles au Fries Museum, à Punt WG et à Billytown aux Pays-Bas. Avec Montagne de Lumière, dernièrement visible à la galerie Lily Robert, Paris, il ouvre le second chapitre de ses recherches chamaniques alpines présentées cette année au centre d'art Les Capucins à Embrun.
25.01.20 | Katrin Koskaru | Vernissage de «The line of little figures» | #Moret |
Katrin Koskaru
The line of little figures
Vernissage • samedi 25 janvier 2020 • 17h – 21h
L'ahah #Moret, 24-26 rue Moret 75011 Paris
Exposition du mercredi 29 janvier au samedi 28 mars 2020

07.01.2020 | Backstory | Masterclass avec le cinéaste Emmanuel Finkiel | #Griset |
Masterclass avec Emmanuel Finkiel
Organisée par Backstory L'association
Mardi 7 janvier 2020, 19h30
L'ahah #Griset, 4 cité Griset 75011 Paris

L'association Backstory - association du Master Scénario Université Paris Nanterre - organise entre les murs de L'ahah #Griset une rencontre avec Emmanuel Finkiel.
Scénariste et réalisateur, entre autres, de "Je suis un salaud" et de "La douleur", le cinéaste viendra échanger sur son parcours, de ses débuts d’assistant réalisateur à ses derniers projets. Il parlera de son rapport à l’écriture et à la mise en scène, des thématiques qui l’intéressent particulièrement et des différents formats audiovisuels avec lesquels il a travaillés – cinéma, télévisé, court-métrage, etc.
L’occasion, le temps d’une soirée conviviale, de rencontrer un réalisateur important et reconnu, et porteur d’un regard unique sur le monde du cinéma et sur la société…
Chacun·e sera invité·e à poser des questions à l’invité pour poursuivre la discussion !
BIOGRAPHIE
Assistant réalisateur – notamment pour Jean-Luc Godard – pendant 16 ans, Emmanuel Finkiel réalise son premier film, "Voyage", en 1999, pour lequel il se voit décerner le César du meilleur premier film. Il réalise ensuite plusieurs longs métrages reconnus par la critique et le public, comme "Nulle part terre promise" (2009), "Je suis un salaud" (2016) ou "La Douleur" (2017), adapté du roman éponyme de Marguerite Duras. Mais il s’essaie aussi à d’autres formats cinématographiques, des courts métrages aux films collaboratifs (Les Européens, 2006), du téléfilm (En marge des jours, 2007) au documentaire (Je suis, 2012).
FILMOGRAPHIE
1996 : Madame Jacques sur la Croisette (court métrage)
1997 : Regards d'enfance - épisode Mélanie (TV)
1999 : Voyages
2000 : Casting (court métrage)
2000 : Samedi (court métrage)
2000 : Dimanche (court métrage)
2000 : Lundi (court métrage)
2006 : En marge des jours (TV)
2009 : Nulle part, terre promise
2012 : Je suis
2016 : Je ne suis pas un salaud
2017 : La Douleur
BACKSTORY
Fondée en 2018 l'association Backstory réunit et représente les scénaristes diplômé·e·s du Master Scénario et écritures audiovisuelles de l’université Paris Nanterre. Backstory se donne pour mission de valoriser cette formation unique auprès du milieu professionnel de l’audiovisuel et du cinéma et de défendre le principe d’une formation au métier de scénariste et aux métiers du scénario.
14.12.19 | Jean-françois Leroy et Guillaume Constantin | Cervalobélophilia | #Griset |
Jean-françois Leroy et Guillaume Constantin
Cervalobélophilia
Samedi 14 décembre 2019, 17h-19h
L'ahah #Griset, 4 cité Griset 75011 Paris

Pour la troisième fois, les artistes Guillaume Constantin et Jean-françois Leroy s’associent pour concevoir ensemble un projet d’édition. En ce dernier jour des expositions d’automne de L’ahah, ils présenteront une série de sous-bocks réalisés selon différentes techniques d’impression et, pour la plupart, rehaussés à
la main. L’objet, singulier, sera ici prétexte à élaborer de petites pièces synthétisant leurs préoccupations communes, leur rapport à l’image et au recouvrement… Il sera aussi l’occasion d’un moment convivial.
Guillaume Constantin (né en 1974 en France) est artiste, commissaire d’exposition et programmateur Arts visuels des Instants chavirés. Il vit et travaille entre Montreuil et Paris où il est représenté par la galerie Bertrand Grimont. Le travail de Guillaume Constantin se construit à partir d’analogie et d’anachronismes, de prélèvements et de déplacements, bref, de rencontres. La collaboration est au coeur de son processus de recherche, et de mise en oeuvre.
26.11.19 | Monique Jeudy-Ballini | L’expérience du sensible : aspects du rapport au monde en Océanie | #Griset |
Conférence de Monique Jeudy-Ballini
L’expérience du sensible : aspects du rapport au monde en Océanie
Mardi 26 novembre 2019, 19h
L'ahah #Griset, 4 cité Griset 75011 Paris

L’ahah est heureuse d’accueillir Monique Jeudy-Ballini, anthropologue au CNRS, pour une conférence sur l’expérience du sensible et les rapports différentiels à la couleur, aux émotions, au corps, à l’apparence et au temps.
Monique Jeudy-Ballini, anthropologue au CNRS initialement spécialisée dans l'ethnologie des sociétés océaniennes, a effectué plusieurs enquêtes en Papouasie Nouvelle-Guinée chez les Sulka de Nouvelle-Bretagne. En France, elle s’est intéressée à l’ethnologie d’entreprise après avoir effectué une étude de terrain dans l’industrie française du luxe. Elle a mené ensuite des enquêtes dans le milieu parisien des collectionneurs d’art primitif puis s’est intéressée à la manière dont les artistes contemporains européens intègrent des productions extra-européennes dans leurs oeuvres. Ses recherches actuelles portent sur les processus transculturels de réception et de réappropriation esthétiques.
Parmi ses publications : L’art des échanges. Penser le lien social chez les Sulka (2004) ; en coédition : People and Things. Social Mediations in Oceania (2002), Travailler à l’usine (2002), Les Cultures à l’oeuvre. Rencontres en art (2005), La Passion de l’art primitif. Enquête sur les collectionneurs (2008) ; Arts premiers et appropriations artistiques contemporaines (2017).
Aux Beaux-arts de Paris, elle a co-dirigé avec Maurice Godelier un collectif d’enquêtes ethnographiques menées par des étudiants : L’Anthropologie aux Beaux-arts (2018).
16.11.2019 | Alex Chevalier et Guillaume Perez | Library, lancement de la nouvelle collection des éditions Exposé-e-s | #Griset |
Lancement de la nouvelle collection des éditions Exposé-e-s
Library
Samedi 16 novembre 2019, 17h
L'ahah #Griset, 4 cité Griset 75011 Paris

Exposé-e-s est un support éditorial et curatorial, créé en 2017 par Alex Chevalier et Guillaume Perez questionnant les espaces de monstration et d'intervention des artistes. Depuis 2017 ils publient POST, une revue trimestrielle sous forme de carte postale. En 2019, après deux années d'activités, les éditions Exposé-e-s lancent une nouvelle collection : Library. Chaque ouvrage invite un artiste à parler de son travail sans le montrer, sous la forme d’une édition monographique. Il-elle est libre d'y partager ses lectures et ses recherches selon les modalités de son choix, à la manière d’une visite d’atelier sur papier.
Lors de cette rencontre, Alex Chevalier et Guillaume Perez seront accompagnés d'Estèla Alliaud et Maxime Thieffine, les deux premiers invités de cette nouvelle collection. Ensemble, ils reviendront sur la genèse des éditions Exposé-e-s et sur la façon dont se sont construites ces deux premières éditions.
Alex Chevalier est artiste, commissaire d'exposition et éditeur. Son travail a été présenté à différentes reprises, en France et en Belgique lors d'expositions (galerie Houg, Trois_A, le BBB, le 104, Lieu-Commun, l’URDLA, etc.). Du fait de son activité éditoriale, il a participé à différents salons d'édition (Colophon Artbooks, Libros Mutantes, Eat My Paper, etc.) et a publié différents articles et entretiens dans des revues spécialisées (Pli, Revue Point Contemporain, Hippocampe, etc). Depuis 2017, il est représenté par Documents D'Artistes Nouvelle-Aquitaine.
Guillaume Perez est artiste, membre de Documents d'artistes Auvergne-Rhône-Alpes. Son travail a récemment été montré à l'INSA Lyon en partenariat avec l'Institut d'art contemporain - Villeurbanne/Rhône-Alpes (Pavillon, 2018), à la Galerie municipale de Vitry sur Seine (Novembre à Vitry, 2018) ou encore à l'URDLA (Doppelgänger, 2016). Co-fondateur du projet d’édition Broadcast Posters, il a participé à plusieurs présentations et tables ronde autour de l’édition d’artiste (MAC Lyon en 2017, École des Beaux Arts de Nantes en 2018).
29.10.2019 | Miquel Mont | Traces distancées | #Griset |
Performance de Miquel Mont
Traces distancées
Mardi 29 octobre 2019, 19h
L'ahah #Griset, 4 cité Griset 75011 Paris

© Miquel Mont
Dans le cadre de son exposition Oh my mind, my body's thinking, Jean-François Leroy invite l'artiste Miquel Mont à réactiver sa performance Traces distancées.
"Traces distancées est une réflexion adoptant la forme d'une conférence performative autour d'une série d'images projetées. Elle se développe selon le mode d'une association libre d'idées et d'images s'opposant ainsi aux constructions analytiques des discours dominants et ses modèles rhétoriques.
Alternant le sensible et le subjectif avec des données de l'ordre économique, social et esthétique de notre époque. Ainsi sont évoqués entre autres, les travaux d'artistes divers comme Adam McEwen, Karin Sinder, Pierre-Olivier Arnaud,... avec les accords de Bretton Woods, le FMI, l'abandon du patron or en 1971, les anarchistes espagnols du XXe siècle et des œuvres personnelles pour interroger notre rapport complexe aux images, à la notion de valeur, au travail ou à la manualité dans notre expérience artistique contemporaine."
miquel mont
Miquel Mont né en 1963 à Barcelone, vit et travaille à Paris. Son travail a dernièrement été exposé à Tabacalera à Madrid, à l'Artothèque de Vitré et à la Fundaciò Suñol de Barcelone. La galerie Formato Comodo de Madrid, Art dans les Chapelles, le CRAC de Sète et le FRAC Alsace ont révemment présenté son œuvre. Miquel Mont a participé à de nombreux projets collectifs tels qu’au Musée des Beaux-arts de Rouen, au Bohüslans Museum, Suède ainsi qu’à La maison rouge – Fondation Antoine de Galbert, Paris.
12.10 → 14.12.19 | Vincent Hawkins | Growing a Soul | #Moret |
Vincent Hawkins
Growing a Soul
Exposition du mercredi 16 octobre au samedi 14 décembre 2019
vernissage • samedi 12 octobre 2019 • 17h – 21h
L'ahah #Moret, 24-26 rue Moret 75011 Paris

Vincent Hawkins, Plains, 2019, acrylique et encre sur papier, 152 x 121 cm
Fleur ou cœur ocre jaune aux arêtes cassées (Heart), coupes brutales et plis donnant formes colorées, constructions aux tons éteints dialoguant sur le mur dans des rapports d’échelle, jus acides sur lignes de pliage où la déchirure est autant manque que bord… dans l’évidence des gestes simples, rudimentaires (appliquer, plier, déchirer, couper…), dans la couleur maculant, traçant – une fulgurance improvisée –, dans la fragilité, tenant par rien ou presque rien, suspension – « comme une virgule » – est le chemin vers un équilibre précaire, dans la grâce du geste impensé amenant à formes imprévues, dans l’humeur des couleurs, la tonalité expressive comme éclats ou bribes affectives par la mémoire de, passant d’un état (chose) à l’autre par collisions d’intentions comme dans l’écart absolu entre la légèreté des papiers et le lyrisme sombre des toiles (Night Gardens) ou juste entre les deux (Plains), images ouvertes aux gestes rapides, d’un recouvrement noir, infléchissant les directions : formes à l’arrêt, tonalité, note, espace.
Éric Suchère, écrivain
12.10 → 14.12.19 | Jean-françois Leroy | Oh my mind, my body's thinking | #Griset |
Jean-françois Leroy
Oh my mind, my body's thinking
Exposition du mercredi 16 octobre au samedi 14 décembre 2019
vernissage • samedi 12 octobre 2019 • 17h – 21h
L'ahah #Griset, 4 cité Griset 75011 Paris

"Ceci/cela, Meuble/Sans meuble, mais aussi D’une chose l’autre, De biais et parfois de dos ou Assis/couché. Plusieurs titres soulignent la dualité qui traverse de part en part l’œuvre de Leroy : sculpture et peinture ; design et sculpture ; plat et tridimensionnel ; usiné et manuel ; etc. Le carton même de l’exposition « Oh my mind, my body’s thinking » — un titre ô combien duel — associe des éléments qui n’appartiennent pas au même registre iconographique. La sculpture Ceci/Cela a été redessinée sous trois angles différents par l’artiste Julien Tibéri, et placée au cœur d’un paysage forestier en noir et blanc, que nimbe un certain romantisme. De la sorte, la colonne, à la fois figure anthropomorphe et corps exaltant littéralement sa matérialité, devient-elle une image énigmatique, flottante.
Si, sur le carton d’invitation, Ceci/Cela va dans le décor, c’est à l’œuvre même et non à son image, qu’il arrive la même aventure. Regardez Oh my mind, my body’s thinking (2019) : l’image sylvestre du carton, désormais agrandie, recouvre la surface du mur tel un papier peint, que ponctuent ici et là de petites structures bricolées à l’aide de tasseaux de bois. Certes le bois pourrait être le dénominateur commun entre les conifères de l’image et les constructions fixées au mur. C’est toutefois la tension entre la sculpture et le décor qui l’emporte. Cette même dualité avait déjà trouvé à se manifester dans Sans titre (Fond) (2010) : un petit volume en bois, recouvert d’un crépi jaune et constitué de deux volets, révèle sur l’une de ses faces intérieures la photographie d’un trottoir souillé de déchets. Les fragments de bois semblent s’être déportés du tas de détritus de l’image au mur de l’espace d’exposition, pour y gagner une nouvelle fortune. La sculpture et l’image ; l’œuvre et le rebut ; le noble et l’ignoble."
Marjolaine Lévy, “Merlin”, texte écrit pour l’exposition Oh my mind, my body’s thinking, L’ahah #Griset, 2019.
24.09.2019 | Anne-Charlotte Yver et Charlie Boisson avec Caroline San Martin | Projection et discussion autour de "Crash" de David Cronenberg | #Griset |
Projection et discussion autour de "Crash" de David Cronenberg
Avec Anne-Charlotte Yver et Charlie Boisson
Mardi 24 septembre 2019, 19h
L'ahah #Griset, 4 cité Griset 75011 Paris
Entrée libre et gratuite dans la limite des places disponibles. Réservation conseillée à info@lahah.fr

L'ahah poursuit la projection de films choisis par les artistes-membres. En écho à leurs travaux, les sculpteur-rice-s Charlie Boisson et Anne-Charlotte Yver choisissent d’explorer Crash de David Cronenberg et les notions de fusion, de fétiche, d’exposition et d’haptique qui traversent le film, en dialogue avec Caroline San Martin, maîtresse de conférences et scénariste spécialiste de Cronenberg.
Anne-Charlotte Yver est née en 1987 à Saint Mandé. Elle est diplômée en 2011 de l’École Nationale Supérieure des beaux-arts de Paris avec les félicitations du jury ; l’année suivante, elle est lauréate de plusieurs prix de sculpture et sa première exposition personnelle a lieu à la galerie In Situ – Fabienne Leclerc. En 2013, elle obtient une bourse de résidence de la Fondation d’Entreprise Hermès et participe à « Nouvelles Vagues » au Palais de Tokyo. Son travail est exposé en 2014 au 59ème Salon de Montrouge, en 2015 à La nuit blanche, au CAC La Traverse ainsi que dans la programmation parallèle de la Biennale de Lyon. Ses œuvres sont montrées au Pavillon Vendôme en 2016, et en Italie au Castello di Lajone en 2017. En 2018, son exposition personnelle « 3296 » à L’ahah clôt une année de résidence dans les locaux de l’association.
Né en 1980, Charlie Boisson est diplômé de l’École des beaux-arts de Saint-Étienne en 2005 ; il vit et travaille à Paris. Son travail de sculpteur a été présenté en 2019 à L’ahah, en 2018 à la 68ème édition de Jeune Création et a bénéficié d’une double exposition personnelle, « La pantoufle invertie », à la galerie Tator et à Bikini, à Lyon. En 2017, il a pris part au Parcours St Germain et a figuré dans la sélection du 61e Salon de Montrouge en 2016. Il a également participé à la biennale off de Rennes à 40mcube en 2016 ainsi qu’au projet « Open sky museum » dans le cadre du programme « + de réalité » au Beaux-arts de Nantes en 2013. Charlie Boisson est membre de L'ahah depuis 2017.
Caroline San Martin est titulaire d’un doctorat en études cinématographique de l’université Aix Marseille et d’un doctorat en littérature comparée à l’université de Montréal. Après avoir enseigné dans plusieurs universités françaises et d’Amérique du nord, elle a été chargée de cours et responsable de recherche à La Fémis. Elle est désormais maîtresse de conférences en écritures et pratiques cinématographiques de l’université Paris 1 - Panthéon Sorbonne, membre de l’équipe d’accueil ACTE et membre associée de SACRe. Ses recherches portent sur l’analyse de film, les liens entre esthétique et histoire des arts de la représentation et sur la narratologie. Elle a publié dans plusieurs revues en études cinématographiques dont les éditions Mimésis, Cinémaction ou Mise au point et dirige la revue numérique Lignes de fuite. Elle prépare actuellement un livre sur David Cronenberg aux éditions Rouge Profond. Elle est par ailleurs scénariste et consultante à l’écriture.
14.09.19 | Farah Khelil | Plateaux | #Griset |
Plateaux
Performance de Farah Khelil
Samedi 14 septembre 2019, 17h
L'ahah #Griset, 4 cité Griset 75011 Paris

© Farah Khelil
Réalisateurs : Farah Khelil, Michaël Bertin, Bastien Germain, Eliot Jarcet et Julian Bruxelle.
Joueurs : Benjamin Blanchard, Théo Côme.
Conversation avec : Gaëtan Robillard, Franck Jedrzejewski et Antonia Soulez.
Plateaux (2019) est une performance sonore et expérimentale émanant d’une partie de Go) à laquelle se livrent deux joueurs en direct. Après avoir rejoué en 2017 la partie historique menée entre une Intelligence Artificielle (AlphaGo) et un champion du monde de Go (Lee Sedol) en une partition pour piano, Farah Khelil propose ici une application permettant de produire une mélodie générée au gré du déploiement des pierres sur le tablier de jeu. Ce programme est réalisé avec l’aide de Michaël Bertin, mathématicien, et trois étudiants musiciens et ingénieurs à l’IMAC, Bastien Germain, Eliot Jarcet et Julian Bruxelle.
Pendant que le match, disputé par Benjamin Blanchard et Théo Côme, deux joueurs amateurs de haut niveau (4e dan et 3e dan respectivement), suivra son cours en générant du son, une discussion entre Gaëtan Robillard (artiste), Franck Jedrzejewski (philosophe), Antonia Soulez (philosophe), Farah Khelil (artiste) et Michaël Bertin sera engagée avec le public autour de la portée pluridisciplinaire de ce projet, son rapport à l’art, au jeu, à la logique et à la musique, en tentant de définir ce que serait une oeuvre logicielle.
Plateaux (2019) a reçu le soutien de la Fédération Française de Go.
Farah Khelil est artiste auteure et chercheuse indépendante. Son œuvre conjugue livres d’artiste, vidéos, archives et display avec l’écriture et la recherche théorique. Elle a pris part à de nombreuses expositions collectives à l’international, comme au Kunstwerk Carlshütte (Büdelsdorf, 2019), à Ca’ del Duca, Corte del Duca Sforza, (Venice, 2019), à l’Institut français de Saint-Louis/Galerie du Fleuve (Saint-Louis, Sénégal, 2018), ou encore à l’Institut français de Tunisie (Sousse, 2018). Plusieurs expositions personnelles lui ont été consacrées, entre autres au Centre culturel international de Cerisy-la-Salle (Normandie, 2013), à l’Appartement (Paris, 2017) et à la Selma Feriani Gallery (Tunis, 2018). Son travail figure dans les collections du Frac Normandie. Elle est représentée par la Selma Feriani Gallery (Tunis/Londres) et Officine dell’Immagine Gallery (Milan). Elle a été nommée au Prix AWARE 2019.
Michaël Bertin, post-doctorant et chercheur en mathématiques appliquées, spécialisé dans la modélisation en physique et les approches probabilistes. Au laboratoire CMLA de l'ENS Paris-Saclay, à Cachan, Michaël a réalisé des recherches sur des techniques bayésiennes qui visent à exploiter des observations sismiques et acoustiques afin d'améliorer la prédiction des modèles. Aujourd’hui, il est chercheur au CEA au sein du Laboratoire des Recherches sur les Sciences de la Matière.
Bastien Germain, musicien et étudiant à l’Ecole d'ingénieur ESIPE-IMAC
Eliot Jarcet, musicien et étudiant à l’Ecole d'ingénieur ESIPE-IMAC
Julian Bruxelle, musicien et étudiant à l’Ecole d'ingénieur ESIPE-IMAC
Gaëtan Robillard est artiste et professeur associé à l’Université de Marne La Vallée. Il est diplômé du Fresnoy en 2013. Ses recherches artistiques et théoriques incluent l’émergence du Computer Art et de l’esthétique programmée en Europe dans les années 60 et 70. De plus Il développe une pratique de l’installation et des images génératives dans lesquelles entrent en jeu les mathématiques, l’histoire et la sémiologie. Son travail a été montré en France et à l’international, dans des lieux comme la fondation art-science Le Laboratoire, le Centre Pompidou de Metz, la Biennale d’art de Lyon, le Festival international de cinéma FID Marseille, l’Institut Konrad Lorenz à Vienne, le Palais de Tokyo, ou encore le CCS Bard Hessel Museum à New-York et le Pearl Art Museum de Shanghaï.
Franck Jedrzejewski est un mathématicien, philosophe et musicologue français. Enseignant-chercheur au Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives depuis 1989, il a été vice-président du Collège international de philosophie et directeur de programmes. Il enseigne à l'université Paris-Saclay. Son dernier ouvrage s’intitule Hétérotopies musicales. Modèles mathématiques de la musique, préface par Hugues Dufourt, Paris, Hermann, 2019.
Benjamin Blanchard est joueur de niveau 4 dan actuellement licencié dans le club de Paris Jussieu. Il pratique le go en compétition depuis 2008.
Théo Côme est joueur de niveau 3 dan actuellement licencié dans le club de Paris Aligre. Il pratique le go en compétition depuis 2011.

5.07.19 | Réseau DDA / C-E-A | SET UP #2 | #Griset et #Moret |
SET UP #2
Performances, installations, lectures, projections…
Vendredi 5 juillet 2019, de 18h30 à 22h
L'ahah, 4 cité Griset + 24-26 rue Moret, 75011 Paris
Entrée libre

Restitution publique des projets de recherche de 4 binômes Artistes / Commissaires :
Anne-Sophie TURION & Jeanne MOYNOT + Richard NEYROUD
Laurent TERRAS + Léo MARIN
David RYAN + Francesca ZAPPIA
Florent MENG + Aurélie FAURE
Pour la deuxième année consécutive, le Réseau documents d’artistes et C-E-A s’associent pour présenter le programme de recherche SET UP. Dans ce cadre, 4 binômes Artistes / Commissaires ont été invités à engager des collaborations inédites, dont la restitution publique se déroulera à L’ahah. Des formes singulières de diffusion seront présentées, rendant compte des échanges et points de rencontre entre les démarches artistiques et curatoriales.
PROGRAMME
à partir de 18h30 - #Moret
Installation - Florent MENG + Aurélie FAURE
19h - #Moret
Présentation des binômes par le Réseau documents d’artistes, C-E-A et L’ahah
19h30 - #Griset
Lecture de David RYAN & Macdara SMITH + Francesca ZAPPIA
20h - #Griset
Présentation de l'installation de Laurent TERRAS + Léo MARIN
20h20 - #Griset
Ça reste entre nous, Conférence performée de Anne-Sophie TURION & Jeanne MOYNOT + Richard NEYROUD
Durée : 45 minutes
Soirée organisée par le Réseau documents d’artistes / Groupement inter-régional des sites Documents d’artistes et C-E-A / Association française des commissaires d’exposition, en partenariat avec L’ahah.
Projet réalisé avec le soutien du Ministère de la Culture - Direction générale de la création artistique.
4.05 → 29.06.19 | Charlie Boisson | Au ciel, sous terre, par tous les trous | #Griset |
Charlie Boisson
Au ciel, sous terre, par tous les trous
Exposition du jeudi 9 mai au samedi 29 juin 2019
vernissage • samedi 4 mai 2019 • 17h – 21h
L'ahah #Griset, 4 cité Griset 75011 Paris

Illustration d'Arnaud Descheemacker
«Une question qui taraudait quelques sculpteurs des années 50 et 60 était celle de l’anthropomorphisme : il fallait se méfier des formes organiques, des dimensions proches de celles d’un corps humain et du collage de fragments qui pouvaient évoquer une structure complexe, un rappel des ensembles composés et sophistiqués que nous offrent la nature.
Cette ère a fait son temps et il semblerait que la sculpture est de nouveau question d’assemblages – assemblages de formes, d’objets, de textures, de consistances, mais aussi de fictions. On pourrait même écrire que les objets et les textures fonctionnent comme autant de récits qui, une fois les fragments assemblés, forment comme une nouvelle histoire. L’objet ancien et le nouveau se superposent comme différents moments d’un conte, le précieux et le trivial entament leur lutte des classes, l’organique se confronte à l’anonymat du géométrique, et peut-être les espaces vides (des tubes, des contenants) deviennent autant de mystères et d’ellipses contre le factuel d’un volume immédiatement reconnaissable. Leur mise ensemble et en scène déjoue de fait la description, car comment décrire un texte ? Qui plus est, comment décrire un texte dont on peine à percevoir un début ou une fin ?
Les assemblages de Charlie Boisson sont de cet ordre et leurs matières, leurs éléments, tiennent là comme autant de métonymies. Des parties pour des touts, différentes définitions ou approches fétichistes, l’orteil ou le pied pour le corps entier d’un amour forcément manquant et inaccessible, la sangle, l’élément de mobilier pour des pratiques plus ou moins fantasmées, un morceau de vitre pour une fenêtre disparue. C’est l’endroit où la mécanique de l’imaginaire fait une avec celle du désir, et qu’ils deviennent tous les deux hors de contrôle, frôlent le déséquilibre, effleurent la chute.»
– Damien Airault, extrait du texte de présentation de Au ciel, sous terre, par tous les trous, à découvrir à l’occasion du vernissage et tout au long de l’exposition.
4.05 → 29.06.19 | Louis Gary | Mathilde et Mylène | #Moret |
Louis Gary
Mathilde et Mylène
Exposition du jeudi 9 mai au samedi 29 juin 2019
vernissage • samedi 4 mai 2019 • 17h – 21h
L'ahah #Moret, 24-26 rue Moret 75011 Paris

Louis Gary, Vue d'atelier, 2019
«À quoi s’attendre avec une exposition qui s’appelle Mathilde & Mylène ? Réponse circonstanciée de Louis Gary : “Cela évoque à la fois un titre de film d’Éric Rohmer qui n’existe pas, un duo de chanteuses de seconde zone, ou bien une pancarte ornée de ballons, au bord d’une route, pour signaler la tenue d’un anniversaire. Et, en même temps, c’est simplement le titre d’une œuvre, et simplement le prénom des deux personnes qui travaillent dans le lieu même où se tient l’expo : en même temps absolument fantasmatique, fictionnel et terre-à-terre.”»
Prémices
L’histoire débuterait donc ainsi, sur quelque chose de primesautier, personnel et polysémique. Si Louis Gary propose des formes délimitées (par un médium, une qualité de geste, une typologie d’objet), s’il sectorise et jamais n’amalgame ses différentes pratiques, il n’aime pas non plus jalonner les lectures. Parfois il faut prendre des routes très indirectes pour aller aux choses, parfois il faut faire le contraire. Ses oeuvres, qui stimulent la concentration de qui les regarde, ne révèlent pas vraiment comment elles doivent être regardées.
Horizon
Pour Mathilde & Mylène, le diapason serait-il photographique ? Aux murs de l’espace d’exposition, un capitaine se tient, hiératique, debout sur son bateau, une plante capte la lumière et des silhouettes féminines, plus ou moins nues, se fondent dans la moquette ou sont mangées par la nuit : telles sont les figures tutélaires qui se donnent la main autour de l’exposition, lui dessinent une sorte de périmètre mental qui peut se dilater souplement, avec cette ouverture sur la mer et tout ce foisonnement végétal. Horizon élargi. Ennui ou extase. Matière existentielle paisible. Mystère de l’amour et de l’amitié. Respiration. L’ensemble problématise des idées diverses : peu à l’aise avec la question du sujet en photographie, Louis Gary raccroche davantage ce médium à une histoire de situations, ici amicales et géographiques. Toutes ces photographies sont des portraits par ricochet, qui disent aussi le rapport au paysage, la filiation, la représentation de l’artiste (soi-même et l’autre), la belle banalité d’une certaine esthétique minimale. Pour l’accrochage, l’artiste fuit la mise en page iconisante, où le regard serait trop balisé : il n’en rajoute pas non plus côté photo vintage, ses images prises à la chambre avec du film radiographique portent cela suffisamment dans leur ADN. L’encadrement, 100% plastique blanc laiteux, renseigne bien sur la précision des intentions.
Mener en bateau
Que se passe-t-il lorsqu’un bateau en croise un autre ? Qu’ils se rapprochent puis s’éloignent ? Louis Gary se livre ici à cette petite intrigue spéculative, simple et complexe à la fois. Au centre de l’espace, il fait trôner une sculpture qui ressemble à un bateau préhistorique en pâte à tarte, avec un rebord pour que les bonhommes ne tombent pas. Cette embarcation, à la surface texturée façon faux-rocher pour boîte de nuit tropicale, abrite un passager animal de facture brute, une sorte de chien triangle qui contemple sa niche triangle, bâtie comme un château de carte. Le contraste chromatique (vert prairie versus orange ocre) pique la rétine. Le drame qui se joue ici (pourquoi ce bateau est-il coupé en trois ? à quoi sert cette bonde ?) est aussi celui des volumes et des surfaces, des pleins et des vides, des codes couleurs. Louis Gary cherche la limite, cette borderline où se mêlent des gestes de sculpture basiques (les attributs archétypaux de la préhistoire, pré-révolution néolithique, sont là) et des réflexions sur un art qui ne dit pas clairement son destinataire. Ce qui était bateau est devenu conversation piece*, et plus le visiteur s’efforce d’en enclore le sens, plus l’incertitude le gagne, plus il regarde alentour.
Mongolos
Alentour, il trouve quelques Mongolos. Si l’appellation n’est pas politiquement correcte, elle n’est pas péjorative non plus : elle désigne, dans la production sculpturale de Louis Gary, des objets empiriques, qui ne sont pas savants mais ne relèvent pas non plus de l’art brut, des objets qui témoignent d’un élan figuratif, longtemps refoulé par l’artiste. Les Mongolos ont d’abord adopté des couleurs douces et des formes assez lisses, laquées : le mystère peut toutefois surgir de la ligne claire ! Ces derniers temps, ils deviennent plus rêches, ils balancent davantage entre peinture et coloriage et se coltinent la brutalité des surfaces.
Hors-champ érectile
Retour sur les deux héroïnes qui travaillent là, Mathilde & Mylène, mises en abyme par Louis Gary dans un bas-relief au titre éponyme, accroché précisément sur leur bureau de travail : avec ce miroir mal fait, l’artiste distille à nouveau le doute, sur son rapport au réel, à la sculpture, à la peinture et au design mobilier. Il marque aussi son intérêt pour la question du décoratif comme principe de proximité. En bas à droite de ce bas-relief qui s’apparente à un habillage de comptoir aux accents cartoon, une trappe s’ouvre et laisse apercevoir la vue d’une clairière, au milieu de laquelle se trouve un dolmen : le hors-champ érectile de l’exposition se cache peut-être là, dans le Morbihan en été, à contempler un geste simple, soit toute l’humanité projetée dans un bout de caillou.
– Éva Prouteau, texte de présentation de l’exposition Mathilde et Mylène, avril 2019.
26.06.19 | Yoann Dumel-Vaillot | Conférence : Fétichisme en féerie, la voie secrète des talons trop courts, ou le tombeau de Cucendron | #Griset |
Conférence de Yoann Dumel-Vaillot
Fétichisme en féerie, la voie secrète des talons trop courts, ou le tombeau de Cucendron
Mercredi 26 juin, 19h
L'ahah #Griset, 4 cité Griset 75011 Paris
Entrée libre et gratuite dans la limite des places disponibles. Réservation conseillée à info@lahah.fr

Talons suspendus à quelques centimètres du sol, dans son agencement un embauchoir évoque le bec d’une oie. Deux pieds d’or pisciformes, petite lumière vivante qu’on observe au travers d’un trou. Dès les plus anciens textes sacrés de l’Inde, on trouve cette image obscure selon laquelle « la jeune fille sans pieds s’avance la première, parmi les êtres pourvus de pieds » (Rig-Vêda). Son nom est Ushas, c’est l’Aurore : elle pointe alors ses premières lueurs, mais elle est encore apâd, « dénuée de pieds ». Elle rampe, telle une serpente, du fond de l’Obscurité… à moins qu’elle n’ait égaré, au préalable, la « mesure » de son pied : son précieux soulier. En dialogue avec les pièces de Charlie Boisson et en présence de l’artiste, cette intervention propose de retracer le parcours sinueux d’un « fétichisme en féerie ». L’obsession fantasmatique se voit revisitée à l’aune des anciens mythes, des rites populaires et des contes merveilleux. Le pied blessé au talon, le pied invisible d’Aurore ou le soulier perdu de Cendrillon inclinent à suivre, à la trace, un parcours qui s’inscrit entre le monde humain – celui des pieds campés, debout sous le soleil – et l’Autre Monde disparu des déessesserpentes et autres fées-oiseaux. Qui trouvera, aux hasards de la quête, le soulier perdu et, peut-être enfin… chaussure à son pied ?
Diplômé des Beaux-arts de St-Étienne et d’un master de lettres, Yoann Dumel-Vaillot soutient prochainement une thèse de philosophie à l’Université Lyon 3 : ses recherches portent sur le paradigme du mythe et l’univers féerique dans l’oeuvre de Rabelais. Yoann enseigne également, depuis plusieurs années, la pratique de la méditation et conduit des séances de yoga-nidra (relaxation profonde avec visualisations). Son approche résolument transversale, pluridisciplinaire de la pensée et de la créativité nourrit ses échanges réguliers avec des artistes. Dans le cadre de l’exposition de Charlie Boisson, son intervention est le reflet d’une collaboration particulièrement soutenue.
© Illustration des Histoires ou contes du temps passé, « Cendrillon » de Charles de Perrault, édition de 1777 (source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France).
12.06.19 | Projection | "Rencontres du troisième type" de Steven Spielberg | #Griset |
Projection
"Rencontres du troisième type" de Steven Spielberg avec Louis Gary
Mercredi 12 juin, 19h
L'ahah #Griset, 4 cité Griset 75011 Paris
Entrée libre et gratuite dans la limite des places disponibles. Réservation conseillée à info@lahah.fr

Pour sa carte blanche cinéma, Louis Gary a choisi de projeter Rencontres du Troisième Type de Steven Spielberg : «l’histoire d’un homme qui s’échappe, après avoir croisé la route d’une sphère lumineuse, reproduit dans son salon une montagne dont l’image l’obsédait, et rencontre un ufologue joué par François Truffaut».
1.06.19 | Nicolas Boulard | Cheese Analyse : lancement du fanzine Specific Cheeses #11 | #Griset |
Cheese analyse
Lancement du fanzine Specific Cheeses #11*
Samedi 1er juin 2019, 17h
L'ahah #Griset, 4 cité Griset, 75011 Paris

© Nicolas Boulard
Specific Cheeses a débuté en 2010, lorsque Nicolas Boulard a réalisé que la forme du fromage de chèvre produit à Valençay ressemblait exactement à une pyramide tronquée dessinée par Sol LeWitt. Tout d’abord, Boulard a donné une série de conférences sur les similitudes existant entre les formes de fromages traditionnels et les formes géométriques du minimalisme (cercle, carré, triangle). Après ce tour de force théorique alliant le monde du fromage, l’histoire de la géométrie et l’histoire de la sculpture, Boulard réalise 12 moules à fromage à partir des “12 forms derived from a cube” de Sol LeWitt - un portfolio de 12 sérigraphies de 1982. Specific Cheeses est une référence directe au manifeste de l’art minimal rédigé par Donald Judd en 1964 “Specific Objects”.
« La qualité essentielle des formes géométriques vient de ce qu’elles ne sont pas organiques, à la différence de toute autre forme dite artistique. »
Donald Judd, entretien avec Lucy Lippard, 1967
Le fanzine Specific Cheeses regroupe des textes, des citations, des images, des reproductions d’oeuvres, des extraits de films où le fromage figure comme un sujet d’étude ou un modèle d’objet. Cheese Analyse est une invitation faite à différentes personnalités pour présenter en public une pensée organique mise en forme le temps de 6 prises de paroles et d’échanges. Analyse de textes, analyse d’images, analyse de situation, analyse d’histoires, voir psychanalyse de souvenirs ou de mémoires.
Intervenant-e-s :
Léa Bismuth est auteure et critique d’art. Sa pratique mêle littérature et art contemporain, et explore les possibles d’une écriture de l’exposition, de l’essai au récit. Elle écrit notamment dans artpress depuis 2006. Nourrie de philosophie, elle a initié le programme de recherche curatoriale La Traversée des Inquiétudes (une trilogie d’expositions d’après Georges Bataille, à Labanque de Béthune, de 2016 à 2019). Depuis 2013, elle a été commissaire d’une vingtaine d’expositions. En mai 2019, elle fait paraître en complicité avec Mathilde Girard La Besogne des Images aux Editions Filigranes, et est co-commissaire de l’exposition Dans l’atelier la création à l’oeuvre au Musée Delacroix.
Pierre Boisard est docteur en sciences sociales du développement, titulaire d’une habilitation à diriger les recherches en sociologie. Il a été chercheur au CNRS en sociologie, spécialisé dans les questions du travail et de l’innovation en entreprise jusqu’en 2012. Il est l’auteur de nombreux ouvrages dont : La vie de Bistrot, Puf, 2016 Le nouvel âge du travail, éditions Hachette Littératures, 2009, Sortir du chômage, Éditions Mango, 2007, Le camembert mythe national, 1992, Paris, Calmann-Lévy, réédité en 2007, sous le titre Le camembert mythe français aux éditions Odile Jacob, traduit et publié en 2003, aux USA, sous le titre Camembert a National Myth, Berkeley, University Press of California.
Nicolas Boulard est diplômé de l’école supérieure des arts décoratifs de Strasbourg. Il développe depuis 2002 une pratique artistique qui procède à des assemblages hétéroclites et des décloisonnements formels et conceptuels. Il trouve dans le terroir les sources de son travail artistique, où il est généralement question de mutation de la matière, de résurgences de formes, de détournement de règles et de savoir-faire. Il a créé en 2010 Specific Cheeses, un travail artistique protéiforme qui a pour origine le constat d’une proximité formelle entre les formes des fromages et les formes du Minimal Art.
Vanessa Morisset est docteure en histoire de l’art et critique d’art. Elle s’intéresse à peu près à tout, suivant un programme inspiré du « sortir de la philosophie par la philosophie » de Gilles Deleuze transposé à l’art. Elle enseigne la culture générale à l’ESAD de Reims et écrit des textes critiques glissant parfois vers la fiction ou la poésie.
Mathilde Girard est psychanalyste et écrivain. Membre du comité de rédaction de la revue Lignes, elle est auteur de Proprement dit, entretien sur le mythe, avec Jean- Luc Nancy (Lignes, 2015) ; L’Art de la faute, selon Georges Bataille (Lignes, 2017); Défense d’écrire, entretiens, avec Michel Surya (Encre marine, 2018). Elle a participé à l’écriture des films de Pierre Creton (Va, Toto ! en 2017 ; Le Bel Été, 2019) ; et de Marylène Negro (Stone, Double Portrait, Rénovation, 2017).
25.05.19 | Clotilde Viannay | Rencontre avec Louis Gary | #Moret |
Rencontre
Louis Gary et Clotilde Viannay
Samedi 25 mai, 17h30
L'ahah #Moret, 24-26 rue Moret, 75011 Paris

© Clotilde Viannay
Les projets de Clotilde Viannay qu’ils prennent la forme d’installations, éditions ou recherches universitaires sont des radiographies d’espaces politiques, économiques et culturels. Son installation La Nouvelle Ashgabat (2006) se présente comme un dispositif stratégique, captant diverses formes de documents relatifs à l’histoire de la reconstruction de la capitale du Turkménistan, détruite en 1948 par un tremblement de terre puis transformée en parc à thème stalinien. En 2009, elle poursuit des recherches avec Bruno Latour autour de la question des nouvelles formes de représentations des enjeux des territoires. En 2011, elle travaille sur un projet autour des Watchmen d’Alan Moore et construit les édifices d’un monde hybride rempli de personnages mutants, héros d’histoires à enjeux internationaux pour analyser les espaces politiques et culturels qui l’intéressent. Depuis quatre ans, elle développe les éditions l’incroyable. Chaque livre se concentre sur la jeunesse d’une personnalité issue du monde de la culture, offrant l’opportunité d’explorer une époque, un pays et un milieu artistique différents. L’invité, sa pratique et l’époque de sa jeunesse deviennent des outils critiques pour réfléchir au passé et au monde contemporain. Et la jeunesse de l’artiste ouvre une nouvelle fenêtre de compréhension sur son œuvre.
04.04 → 27.04.19 | Jean-françois Leroy | Tout vient d'un plan | #Griset |
Jean-françois Leroy
Tout vient d’un plan
Vernissage • jeudi 4 avril • de 17h à 21h
L'ahah #Griset, 4 cité Griset, 75011 Paris
Exposition ouverte du vendredi 5 au samedi 27 avril 2019
Du mercredi au samedi de 14h à 19h, et sur rendez-vous

Vue de En double aveugle, Instants chavirés, Montreuil, 2019 © Aurélien Mole
L’ahah a le plaisir d’accueillir à #Griset Tout vient d’un plan. Cette exposition personnelle de Jean-françois Leroy (membre de L’ahah depuis 2017) est conçue et proposée par l’artiste dans le cadre de l’achèvement de sa thèse de doctorat. Cette thèse, intitulée Élaborer l’unique à partir du même, a été menée dans le cadre du programme de recherche doctorale de l’université PSL (Paris sciences et Lettres) – SACRe – ENSBA depuis 2015. Mêlant sculpture, sérigraphie et édition, l’exposition Tout vient d’un plan intervient comme un second volet complémentaire à l’exposition En double aveugle présentée précédemment aux Instants chavirés à Montreuil, du 3 février au 10 mars 2019.
05.04.19 | Yves Citton | Rencontre | #Griset |
Rencontre avec Yves Citton
En partenariat avec le laboratoire VOIR de l’ESADHaR
Vendredi 5 avril, 15h-18h
L’ahah #Griset, 4 cité Griset 75011 Paris
Gratuit / Attention, réservation indispensable à info@lahah.fr

© Portrait d'Yves Citton par BERTRAND GAUDILLÈRE/ITEM pour Le Monde
Parce qu’elle a choisi de ménager pour ses artistes membres et pour elle-même l’espace et le temps nécessaire à la recherche, à l’expérimentation et à l’accompagnement, L’ahah ne pouvait que répondre avec enthousiasme à la proposition du laboratoire VOIR de l’associer à une de ses séances consacrées à Yves Citton et à la notion d’« économie de l’attention » exposée et développée dans L’économie de l’attention. Nouvel horizon du capitalisme ? paru aux éditions de La Découverte en 2014.
Dans notre société de l’image et du capital, l’attention constituerait désormais une rareté voire la plus précieuse source de valeur, et serait en passe de supplanter les anciens modes d’échange des biens matériels. Afin de comprendre ses ressources, outils et les craintes qu’elle génère, Yves Citton convoque une grande diversité de disciplines des neurosciences à la sociologie, de la création de logiciels à la philosophie éthique.
Invité du laboratoire VOIR de l’ÉSADHaR (Ecole Supérieure d'Art et Design le Havre/Rouen), programme de recherche sur les images dirigé par Colette Hyvrard, Stéphanie Solinas et Tania Vladova, Yves Citton échangera autour de ses recherches ainsi que des problématiques proposées par les étudiant-e-s présent-e-s ainsi que les membres associé-e-s au laboratoire depuis cette année : Laura Burdzy, Marie Cantos, Antoine Camenen, Guillaume Constantin et Nora Labo.
Yves Citton est actuellement professeur de littérature et média à l’université Paris 8, dans le département de littératures française et francophones. Auparavant, il a enseigné à l’université Grenoble Alpes, à Sciences Po Paris, à New York University, à la University of Pittsburgh et à l’université de Genève où il a reçu son doctorat en 1992. Il codirige la revue Multitudes, et a publié une dizaine d’ouvrages dont, récemment : Contre-courants politiques (Fayard, 2018) et Médiarchie (Le Seuil, 2017) ; ou bien encore : Gestes d’humanités. Anthropologie sauvage de nos expériences esthétiques (Armand Colin, 2012), Renverser l’insoutenable (Le Seuil, 2012) ou Zazirocratie. Très curieuse introduction à la biopolitique et à la critique de la croissance (Éditions Amsterdam, 2011).
yvescitton.net
19.01 → 30.03.19 | Vincent Dulom | Percée | #Griset et #Moret |
Vincent Dulom
Percée
vernissage • samedi 19 janvier • 17h – 21h
Exposition du samedi 19 janvier au samedi 30 mars 2019
L'ahah #Griset, 4 cité Griset 75011 Paris
L'ahah #Moret, 24-26 rue Moret 75011 Paris

«Une peinture sans limite, dégagée de la limitation physique de son support. Cet état n’est possible qu’à considérer justement les qualités du support et son égale présence avec la déposition de l’encre. La couleur s’affirme, elle appelle mais c’est presque en non-lieu de son corps se déplaçant dans l’aire de la feuille, quittant les arêtes du papier, glissant son ombre dans un noir d’oeil, une tache aveugle. Car cette peinture va jusqu’à l’extrême de la vision, par sa tactilité et son bougé.
[…] Le geste qui accompagne cette peinture est absenté. Il est remisé à la régularité et à la mécanisation de l’imprimante. C’est un écart, même un écartement. C’est l’espace nécessaire pour que d’un seul passage, en un jet d’encre passé, la peinture se trouve en surface, ne soit que surface et que cette manière d’étendue soit le lieu d’une perte de lieu.»
Claire Chesnier, «Fragments d’une déposition» (extrait – sur le travail de Vincent Dulom), 2018.
Légende : Écran 18061005180621001 (détail), 2018, Jet d’encre pigmentaire sur papier (format 21 x 29,7 cm - 100% coton - tirage unique) et support en aluminium, 32 cm x 33 cm x 27,5 cm, Vue d’atelier
29.03.19 | Aurélien Dumont | Entailles musicales : écoutes guidées | #Griset |
Entailles musicales : écoutes guidées par Aurélien Dumont
Entailles musicales
Vendredi 29 mars à 19h
Rendez-vous à #Griset. Entrée libre et gratuite dans la limite des places disponibles.

Portrait d'Aurélien Dumont © Manfredi Gioacchini
Séance d’écoute d’une sélection de morceaux de musique en résonance (plus ou moins directe) avec la double exposition de Vincent Dulom, mise en ordre et en mots par le compositeur Aurélien Dumont. Docteur en composition musicale dans le cadre du programme SACRe de l’École Normale Supérieure de Paris et du Conservatoire de Paris, Aurélien Dumont étudie également la composition et l’informatique musicale à l’Ircam. Partageant sa vie entre Paris et Tokyo, sa musique se nourrit de références littéraires, philosophiques, et de nombreuses collaborations. Lauréat notamment du Prix Pierre Cardin de l’Académie des beaux-arts et du Prix San Fedele de Milan, il a été pensionnaire à la Villa Médicis en 2017-2018 et résident à l’ensemble 2e2m en 2018.
20.03.19 | Claire Kueny | Conférence : L'encre serait de l'ombre | #Griset |
Conférence de Claire Kueny
L’encre serait de l’ombre : tentations et tentatives d’analyses de la matérialité de l’ombre
Mercredi 20 mars, 19h
L'ahah #Griset, 4 cité Griset 75011 Paris
Entrée libre et gratuite dans la limite des places disponibles. Réservation conseillée à info@lahah.fr

Vue de l'exposition "Percée" de Vincent Dulom, L'ahah #Moret, Paris, 2019 © Marc Domage / L'ahah, Paris
A partir du travail de Vincent Dulom, Claire Kueny propose d’explorer différentes matérialités de l’ombre, telles qu’elles ont été envisagées par les hommes et les femmes – et quelques artistes parmi eux-elles – d’hier à aujourd’hui. L’encre serait de l’ombre, titre de la conférence, est emprunté à Philippe Jaccottet, écrivain, poète, traducteur, critique littéraire, dont l’œuvre a accompagné le travail de Vincent Dulom. Il fait écho, pour Claire Kueny, aux derniers échanges qu’elle a eu avec l’artiste : « mes encres paraissent échapper à leur fixité et à leur opacité ; à l’inscription de leur présence sur la surface » ; « [mes encres sont] de la matière qui semble, dans l’organisation [que propose la peinture], échapper à la définition de l’être, et dont la concrétude n’est que variation, mouvement, transition et moment ». De la peinture, seulement. Des encres sur des surfaces. Mais des encres qui seraient des ombres : matières et immatérielles, inscrites dans le registre de la présence et de l’absence, de l’apparition et de la disparition. Insaisissables ? Et si l'ombre était de l'encre ?
Claire Kueny est docteure en histoire et théorie de l'art, auteure d'une thèse sur l'utilisation des ombres projetées dans la sculpture au 20e siècle soutenue à l'Université Paris 8. Enseignante à l'Institut Supérieur des Beaux-Arts de Besançon et critique d'art, ses recherches portent principalement sur la création contemporaine - et la sculpture en particulier. Elle travaille actuellement sur les notions de magie et de chantier, qui reflètent son attachement autant à la dimension sensible et enchanteresse de l'art qu'à ses matériaux, techniques et espaces de production.
01.03.19 | Ciné-club | Projection de La Femme des sables de Hiroshi Teshigahara | #Griset |
Projection
"La Femme des sables" de Hiroshi Teshigahara
Vendredi 1er mars à 19h
Séance à #Griset. Entrée libre et gratuite dans la limite des places disponibles.

L’ahah inaugure son ciné-club ! Pour sa première séance, l’association propose le visionnage de ce chef-d’œuvre du cinéma japonais sorti en1964 et inspiré du roman éponyme de Kōbō Abe.
Le film, choisi et proposé par l’artiste au sein d’un corpus de références volontairement large et ouvert, sera suivi d’un échange avec les directrices de l’association, Marie Cantos & Doria Tichit, ainsi que le public présent. À vos crayons et carnets de note, remarques et questions seront bienvenues pour disserter avec l’artiste autour de ce choix !
16.02.19 | Vincent Dulom | Rencontre entre Vincent Dulom et Léa Bismuth | #Griset |
Rencontre entre Vincent Dulom et Léa Bismuth
Samedi 16 février 2019, 17h30
L'ahah #Griset, 4 cité Griset 75011 Paris
À l’occasion de Percée, double exposition personnelle de Vincent Dulom à #Moret et à #Griset, L’ahah a l’honneur de recevoir Léa Bismuth pour une rencontre avec Vincent Dulom. Tou-te-s deux nourri-e-s de littérature et de philosophie, l’artiste et la critique / commissaire s’entretiendront autour de la pratique picturale et du processus créatif – du geste aussi, celui de Vincent Dulom, et de tout artiste plus généralement.
Léa Bismuth est auteure, critique d’art et commissaire d’exposition indépendante.
Citons notamment ses commissariats : L’Éternité par les Astres aux Tanneries d’Amilly (2017), Pia Rondé & Fabien Saleil / Cité-Fantôme au Drawing Lab Paris (2017), Clément Cogitore / Braguino ou la communauté impossible au BAL (2017) ; ou bien encore la trilogie La Traversée des Inquiétudes, programme de recherche curatoriale qu’elle a initié à Labanque de Béthune de 2016 à 2019. Elle prépare actuellement un livre collectif (La Besogne des Images, à paraître aux éditions Filigranes en co-édition avec Labanque en avril 2019) ainsi qu’un commissariat pour le Musée Delacroix à Paris (mai 2019). Sa pratique consiste à explorer les possibles d’une écriture en prise avec l’espace d’exposition. Elle a publié des textes dans de nombreux catalogues, des revues de littérature, ainsi que dans artpress.

Léa Bismuth © Juliette Agnel
09.02.19 | Revue Possible | Lancement du #3 | #Griset |
Lancement
Revue Possible #3
Samedi 9 février, 17h30
Rendez-vous à #Griset. Entrée libre et gratuite dans la limite des places disponibles.

L’ahah a le plaisir d’accueillir le lancement du numéro 3 de Possible, jeune revue qui fait la part belle à la parole des artistes, à travers de longs entretiens qui en font, entre autres, la spécificité – un positionnement qui ne pouvait que résonner avec les engagements de l’association. Pour l’occasion, L’ahah laisse carte blanche au comité critique qui a concocté un programme d’échanges et d’interventions en collaboration avec les contributeur-rice-s, artistes et critiques, de ce nouveau numéro.
Après un échange inaugural autour des échappées proposées par les projets de L’ahah et de Possible ainsi que la place de la critique d’art en leur sein, l’événement s’articulera autour de deux temps forts : une discussion entre Camille Paulhan et Clare-Mary Puyfoulhoux autour de la relecture / correction des textes des un-e-s et des autres comme espace de réflexion partagé et mouvant ; puis une intervention performée de l’artiste Bertrand Rigaux, qui lira quelques-uns de ses poèmes augmentés d’actions et / ou de propositions sonores.
Possible est une revue en ligne dédiée à la création contemporaine. Elle favorise l’échange et le dialogue avec les artistes ainsi que des formes d’écriture sur l’art plus expérimentales. De par sa forme collégiale, la revue est le lieu d’échanges de points de vue qui replacent au centre de la critique d’art la fertilité des rencontres et de l’oralité. Créée en 2017à l’initiative de Julien Verhaeghe, docteur en Esthétique et titulaire d’un DNSEP, elle est menée par un comité critique également composé de Claire Kueny, historienne de l'art, critique d'art et enseignante, Fanny Lambert, critique d’art, journaliste, commissaire d’expositions indépendante et enseignante, Vanessa Morisset, docteure en histoire de l’art et critique d’art, Clare-Mary Puyfoulhoux, auteure, Camille Paulhan, historienne de l’art, critique d’art et enseignante, Leïla Simon, commissaire d’expositions et critique d’art indépendante ; et Marion Zilio, critique d’art, commissaire d’exposition et docteure en esthétique.
27.11.18 | Lena Amuat & Zoë Meyer | Conférence d'Aurélien Mole : "Les artistes-iconographes" | #Griset |
Conférence par Aurélien Mole
Les artistes iconographes
Mardi 27 novembre 2018, 19h
L'ahah #Griset
4 cité Griset (3ème étage droite)
75011 Paris
Évènement Facebook
Entrée libre et gratuite dans la limite des places disponibles
Réservation conseillée à info@lahah.fr
Le terme "artiste iconographe" désigne toute pratique qui utilise un ensemble d'images trouvées et/ou produites dans des dispositifs complexes qui trouvent leurs origines dans l'histoire du collage, de l'appropriation ou de l'exposition des archives. Au tournant des années 2000, parallèlement à la montée du web 2.0, on observe un renouvellement des usages de l'image qui offrent encore aujourd'hui des outils efficaces pour construire des rapports au monde pertinents.
Vous avez peut-être déjà croisé le nom d’Aurélien Mole (né en 1975) sous une photographie de vue d’exposition. Diplômé de l’École du Louvre en histoire de la photographie, il a poursuivi son cursus à l’école nationale supérieure de la photographie à Arles et l’a conclu par une formation sur les pratiques de l’exposition à Paris x, Nanterre. Son travail a fait l’objet d’expositions personnelles dans différentes galeries (Lucile Corty, Florence Loewy, Dohyang Lee) et centres d’art (Parc Saint Léger, La villa du Parc, CNEAI=, CAC Passerelle). Il a publié régulièrement des critiques ayant trait à l’exposition ainsi que dans des monographies sur des artistes contemporains (Aurélien Froment, Pierre Leguillon, Clément Rodzielski etc.) Il réalise des expositions basées sur des dispositifs au sein du collectif le Bureau/, et en son nom propre. Enfin, il est un des cofondateurs de la revue Postdocument. À L’ahah, il donnera une conférence autour de la recherche menée en collaboration avec Garance Chabert sur «Les artistes iconographes».
9.11 → 22.12.18 | Lena Amuat & Zoë Meyer | Artefakte und Modelle | #Griset et #Moret |

Lena Amuat et Zoë Meyer
Artefakte und Modelle
du vendredi 9 novembre au samedi 22 décembre 2018
vernissage • jeudi 8 novembre • 17h – 21h30
Inaugurée en septembre dernier, la programmation d’expositions monographiques des artistes membres de l’association L’ahah se poursuit cet automne avec Artefakte und Modelle de Lena Amuat & Zoë Meyer.
Nées respectivement en 1977 et 1975, Lena Amuat & Zoë Meyer vivent et travaillent entre Berlin (Allemagne) et Zurich (Suisse) où elles se sont rencontrées durant leurs études de photographie à la Studienbereich Fotografie ZHdK (dont elles ont également été diplômées en beaux-arts). Lena Amuat & Zoë Meyer oeuvrent en duo depuis 2008. Lauréates du Swiss Design Award en 2012, elles ont déjà bénéficié de nombreuses expositions collectives ou personnelles en Europe.
Artefakte und Modelle, qui se déploiera sur les deux espaces d’exposition de L’ahah (à #Griset et à #Moret), est la première exposition personnelle d’ampleur du duo en France. Une double exposition, comme il se devait pour ce binôme ayant fait de la figure du double, du principe de rejeu et de la réflexion spéculaire quelques-unes des articulations formelles et conceptuelles de leur travail.
Artefakte und Modelle s’inscrit dans un ensemble d’expositions et de publications à travers lequel Lena Amuat & Zoë Meyer interrogent la production des savoirs et utilisent la photographie comme une forme de reliquaire contemporain. Les deux artistes s’emparent d’objets et d’images utilisés dans la transmission des connaissances et issus de bibliothèques, fonds d’archives et collections en tous genres. Elles les (re)mettent en scène dans des photographies dont le potentiel plastique est indéniable, puis mettent en scène ces photographies dans des accrochages et des installations. À travers les mises en abîme et changements d’échelle, l’espace d’exposition lui-même devient objet photographique.
Pour cette double exposition parisienne, le duo d’artistes suisses produira un certain nombre de photographies et de volumes dans une mise en espace spécifique à #Griset et #Moret. Lena Amuat & Zoë Meyer montreront notamment 24 nouveaux tirages issus de la série des «Mathematische Modelle» menée depuis 2009, ainsi que le tout-dernier volet des publications qui leur sont dédiées et qui paraît en parallèle aux éditions Aboutbooks (Berlin / Zurich).
15.09 → 27.10.18 | Enrico Bertelli | OLDER and YOUNGER | #Moret |
Enrico Bertelli
OLDER and YOUNGER
du mercredi 19 septembre au samedi 27 octobre 2018
vernissage • samedi 15 septembre • 17h – 21h30
Lancement de la publication UNAN • samedi 15 septembre 2018 • 17h – 21h30

“ Ton travail a toutes les apparences d’une auto-documentation, d’un témoignage de ton activité. Les éléments évoquent des sons, des bruits, traduits en couleurs et formes… pas forcément agréables, ces sons. Il y a quelque chose de très inconfortable et d’anxieux dans certains pans du travail. On y ressent comme des zones de silence, comme si tu voulais crier et que rien ne sortait… Une amie, en regardant ton travail, me disait : “J’aime, mais il y a quelque chose ici qui provient de la douleur, quelque chose de silencieux, c’est difficile à dire…” Il y a une sorte de revendication dans ta recherche, et dans le même temps, comme une découverte de l’improvisation. Tu n’utilises pas les formes traditionnelles comme telles, ton travail est le fruit d’un accident dont les imperfections, les taches témoignent. Cela implique un vocabulaire différent qu’en retour, tu intègres dans ta pratique. Ton travail, c’est de la peinture lente, c’est du temps au ralenti, c’est propre à la peinture que d’exiger de nous de passer plus de temps avec elle, de ne pas chercher l’immédiateté… et ton travail est de cette sorte.”
Vincent Hawkins, mai 2018





15.09 → 27.10.18 | Anne-Charlotte Yver | 3296 | #Griset |
Anne-Charlotte Yver
3296
du mercredi 19 septembre au samedi 27 octobre 2018
vernissage • samedi 15 septembre • 17h – 21h30

« Ici se désagrège lentement du béton, qui fut l’un des premiers matériaux de son travail. Ce condensé de minéraux est un alliage créé par l’homme. Il tient sa provenance de la sédimentation des roches et forme les bâtiments qui disciplinent les périmètres de nos vies. Il advint un jour au Chili que devant elle ces mêmes roches se mirent à bouger et les rues s’éventrèrent, et les murs s’effritèrent. Les cailloux s’en retournèrent avec les cailloux. La matière et l’usage de la matière donnèrent à voir leurs relations anthropophages. »
Quentin Mornay, juin 2018
Légende : Anne-Charlotte Yver, Oxydoréduction, 2018
Courtesy de l’artiste et de L’ahah © Anne-Charlotte Yver
27.10.18 | Enrico Bertelli | Enrico Bertelli s'entretient avec Marie Cantos | #Moret |
Enrico Bertelli s’entretient avec Marie Cantos
Samedi 27 octobre 2018, 17h30
L'ahah #Moret
24-26 rue Moret
75011 Paris
À l'occasion de son exposition personnelle "OLDER and YOUNGER" à L'ahah #Moret, Enrico Bertelli s'entretient avec Marie Cantos, directrice artistique de L’ahah.
Marie Cantos est auteure de textes, d’expositions et de conférences performées - activités qu’elle envisage comme di érents déploiements d’une seule et même recherche, à la fois théorique et pratique.
Membre associée au Labo VOIR de l’ÉSADHaR, elle intervient de manière régulière dans les écoles supérieures d’art. Après avoir développé ses projets éditoriaux et curatoriaux en indépendante, en 2018, elle prend la direction artistique d’Art on Paper (Bruxelles) ainsi que de L’ahah.
13.10.18 | Anne-Charlotte Yver | Anne-Charlotte s'entretient avec Quentin Mornay | #Griset |
Anne-Charlotte Yver s’entretient avec Quentin Mornay
Samedi 13 octobre 2018, 17h30
L'ahah #Griset 4 cité Griset (3ème étage droite) 75011 Paris
À l'occasion de son exposition personnelle "3296" à L'ahah #Griset, Anne-Charlotte Yver s'entretient avec Quentin Mornay, artiste et chercheur.
Quentin Mornayest artiste, doctorant dans le programme SACRe à l’ENSBA Paris. Sa pratique de la sculpture prend pour matière les techniques de représentation et d’objectivation du monde contemporain. En réinvestissant des formes générées par des langages informatiques, les œuvres jouent une relation syncrétique entre des techniques manuelles et des technologies virtuelles.
En parallèle de sa recherche, il développe un travail d’écriture pour des éditions de livre d’artistes et des lieux de résidence.
www.quentinmornay.com
2018→2019 | Avant-Programme | #Griset #Moret |
ahah : nom masc., ouverture pratiquée dans un mur de clôture pour prolonger ou ouvrir une perspective, l'ahah n'est pas conçu pour donner passage, il est généralement doublé, extérieurement, par un saut-de-loup.
Conçue et développée pendant deux années par Pascaline Mulliez et Marine Veilleux, L’ahah, association loi 1901, propose ainsi un accompagnement dans le temps et sur-mesure à des artistes plasticiens qui placent le temps de la recherche au coeur de leur pratique et se mettant par là un peu en retrait du marché de l’art. L’ahah s’engage sur cinq années à assurer une diffusion du travail via expositions personnelles, publications et projets hors les murs et se propose d'enrichir le regard sur l’oeuvre en développant un programme parallèle trans-disciplinaire.
A ce titre, L’ahah dispose de deux espaces d’exposition dans le quartier Oberkampf - cité Griset et rue Moret - dont la programmation ouvrira à l’automne 2018, sous la co-direction de Doria Tichit et Marie Cantos :
septembre → octobre 2018
Enrico Bertelli #Moret
Anne-Charlotte Yver #Griset
novembre → décembre 2018
Lena Amuat & Zoë Meyer #Moret #Griset
janvier → avril 2019
Vincent Dulom #Moret #Griset
février → avril 2019
Charlie Boisson #Moret
avril → juin 2019
Katrin Koskaru #Griset
Louis Gary #Moret
Artistes membres
Jean-François Leroy (1982, France)
Enrico Bertelli (1959, Italie)
Anne-Charlotte Yver (1987, France)
Vincent Hawkins (1959, UK)
Louis Gary (1982, France)
Jeffrey Silverthorne (1946, USA)
Katrin Koskaru (1977, Estonie)
Josué Z. Rauscher (1963, France)
Lena Amuat et Zoë Meyer (1977 & 1975, Suisse)
Charlie Boisson (1980, France)
Bernard Gaube (1952, Belgique)
Vincent Dulom (1965, France)
Ran Zhang (1981, Chine)
D'ici septembre, L'ahah vous souhaite un très bel été!

29.06 → 01.07.18 | Anne-Charlotte Yver + Jean-Baptiste Lenglet | A Free Fall | #Moret |
Anne-Charlotte Yver + Jean-Baptiste Lenglet
A Free Fall
Vernissage le 28.06.18, 18h → 22h
L'ahah #Moret
29.06 → 01.07.18, 14h → 20h

Partant d'une structure tubulaire, structurelle et liquide circulant dans l'atelier temporaire, deux expériences spatiales et perceptives distinctes sont données à éprouver, en deux temps d'exposition et au sein du même espace.
A Free Fall, second projet mené cette fois en collaboration avec Jean-Baptiste Lenglet, y est visible du 28 juin au 1er juillet.

© Panels of Silence

© Panels of Silence

© Panels of Silence

© Panels of Silence

© Panels of Silence

© Panels of Silence
31.05 → 03.06.18 | Anne-Charlotte Yver + Augustin Steyer | Intra | #Moret |

Anne-Charlotte Yver + Augustin Steyer
Vernissage
31.05.18, 18h → 22h
accompagné d'une performance sonore d'Augustin Steyer à 21h
Intra
#Moret
01.06 → 03.06.18, 14h → 20h
Partant d'une structure tubulaire, structurelle et liquide circulant dans l'atelier temporaire, deux expériences spatiales et perceptives distinctes seront données à éprouver , en deux temps d'exposition et au sein du même espace.
Intra, premier de ces deux projets développés par Anne-Charlotte Yver durant sa résidence, est une installation sonore réalisée en collaboration avec Augustin Steyer.
L'installation sera activée lors de deux performances : à l'occasion du vernissage et lors du dernier jour de l'exposition.
A Free Fall, second projet mené cette fois en collaboration avec Jean-Baptiste Lenglet, y sera visible du 28 juin au 1er juillet.
En parallèle
03.06.18, 18h : nouvelle performance sonore d'Augustin Steyer.

© Anne-Charlotte Yver

© Anne-Charlotte Yver

© Anne-Charlotte Yver

© Anne-Charlotte Yver

© Anne-Charlotte Yver
09.17 | Enrico Bertelli | By a Hum | #Griset |
Enrico Bertelli
By a Hum
Origini Edizioni, Italie, 2017

Texte de Matilde Vittoria Laricchia
Photographies de Valentino Barachini
Traductions de Massimiliano Barachini
Langues : italien / anglais
Le livre se découpe en quatre sections :
• reproduction littérale d'un livre d'artiste d'Enrico Bertelli
16 pages, 33 x 47 cm
• essai de Matilde Vittoria Laricchia
• photographies de Valentino Barachini de l'exposition d'Enrico Bertelli : 20 giorni
(Palazzo Huigens. Livorno, September 2016)
• photographies de Valentino Barachini
dans l'atelier d'Enrico Bertelli.
100 copies numérotées et signées (35 €),
dont 30 exemplaires comprenant une oeuvre sur pvc d'Enrico Bertelli (300 €).
Disponible 4 cité Griset, Paris ou en ligne


14.12.17 | Enrico Bertelli + Anne-Charlotte Yver | L'ahah ouvre ses portes! | #Griset |

L'ahah ouvre ses portes!
Jeudi 14 décembre 2017, de 17h à 21h
Chers amis,
Après un an de travail, nous aurons plaisir à vous présenter L’ahah, telle que nous l’avons pensée.
Enrico Bertelli et Anne-Charlotte Yver, que nous accueillons dans nos murs jusqu’au 31 août 2018, seront également présents.
A cette occasion, Enrico Bertelli ouvrira exceptionnellement son atelier aux visites.
Hâte de vous retrouver!
Résonance
Nous accueillerons la Revue Point contemporain à l'occasion de sa dernière parution. Elle y propose un focus sur le projet Storage Facility d'Anne-Charlotte Yver.
Sa version digitale, menée dans le cadre du Virtual Dream Center sera présentée demain soir, jeudi 14 décembre.
Presse
"L'ahah apporte son soutien aux artistes", Le Quotidien de l'art, 13.12.2017
Résonance
L’ahah reçoit les propositions de collaboration à l'adresse suivante : info@lahah.fr
Soyez patient·e·s néanmoins, les réponses peuvent se faire attendre !
Editeurs
Origini Edizioni, Italie • About Books, Suisse • Point Contemporain, France •
Structures
Virtual Dream Center, online •
Contact

4 cité Griset (3ème étage)
75011 Paris
France
T. +33 (0) 1 71 27 72 47
E. info@lahah.fr
Horaires
aux dates d'exposition, du lundi au samedi, de 10h à 17h
Accès
l'entrée du bâtiment est libre d’accès du lundi au vendredi, de 14h à 19h
le samedi, l'entrée ne peut se faire que via un interphone
une fois dans le hall, prendre l'ascenseur au fond à droite jusqu'au 3ème étage, sur votre droite, un couloir
ce sera tout au fond, dernière porte à droite, sonner et pousser simultanément
Rappel
le port du masque est rendu obligatoire dans les lieux publics clos par le décret n° 2020-860 mis en oeuvre le 17 juillet 2020
(du gel hydroalcoolique est disponible sur place mais L’ahah encourage la consultation des documents de médiation/communication en ligne)

24-26 rue Moret
75011 Paris
E. info@lahah.fr
Horaires
aux dates d'exposition, du lundi au samedi, de 10h à 17h
Accès
l'accueil se fait à #Griset ; l'équipe vous accompagnera ensuite à #Moret
Rappel
le port du masque est rendu obligatoire dans les lieux publics clos par le décret n° 2020-860 mis en oeuvre le 17 juillet 2020
(du gel hydroalcoolique est disponible sur place mais L’ahah encourage la consultation des documents de médiation/communication en ligne)
rue des Artistes
91130 Ris-Orangis
E. lareserve@lahah.fr
Horaires
en fonction de la programmation
Doria Tichit
doria.tichit [a] lahah.fr
Directrice manager et responsable des partenariats
Marie Cantos
marie.cantos [a] lahah.fr
Directrice artistique
Mylène Audibert-Lebon
mylene.audibert-lebon [a] lahah.fr
Coordinatrice senior